À la fin des années 1830, Allies devient tractarien, influencé par William Dodsworth[1]. En 1840, l'évêque anglican de LondresBlomfield l'affecte comme desservant de la paroisse anglicane de Launton, dans l'Oxfordshire, poste dont il démissionne en 1850, s'étant converti au catholicisme[2]. Allies est nommé secrétaire du Catholic Poor School Committee (comité pour les écoles catholiques pauvres) en 1853, position qu'il occupe jusqu'en 1890. Allies lève 50 000 £ pour aider les écoles catholique à répondre à leurs besoins[3]. Il écrit nombre d'articles pour The Dublin Review.
Allies a une forte influence sur sa famille et après 1883 sa fille Mary, demeurée à la maison, voue sa vie à écrire des biographies de saints [4]. Il meurt à Londres en 1903 et est enterré auprès de son épouse morte l'année précédente[3].
Publications
Son ouvrage majeur est The Formation of Christendom (Londres, 8 vols., 1865-1895);
↑(en) G. Martin Murphy, « Allies, Thomas William », in Oxford Dictionary of National Biography
↑William James Gordon-Gorman, Converts to Rome : a biographical list of the more notable converts to the Catholic Church in the United Kingdom, , 4+ (lire en ligne)
↑ a et b(en) W. B. Owen, « Allies, Thomas William (1813–1903) », rev. G. Martin Murphy, in Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004 lire en ligne
↑(en) Rosemary Mitchell, « Allies, Mary Helen Agnes (1852–1927) », in Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004 lire en ligne
Son autobiographie, A Life's Decision (lire en ligne) (1880);
(en) L'étude écrite par sa fille, Mary H. Allies, Thomas Allies, the Story of a Mind (Londres, 1906), contient une bibliographie complète de son œuvre.
(en) C.D.A. Leighton, « Thomas Allies, John Henry Newman and Providentialist History », in History of European Ideas 38.2 (2012): pp. 248-265.
Liens externes
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :