Le Tour, qui comporte sept étapes en ligne et un contre-la-montre par équipes et un contre-la-montre individuel, est une manche de l'UCI Europe Tour 2023 et de la Coupe des Nations espoirs.
Présentation
Parcours
La 59e édition du Tour de l'Avenir traverse la France de façon transversale, de la Bretagne jusqu'aux Alpes. Le parcours est constitué de deux premières étapes de plaine, au départ du Morbihan jusqu'en Indre-et-Loire, puis un contre-la-montre par équipe dans le département de l'Indre, suivi de deux étapes vallonnées dans le nord de la région Nouvelle-Aquitaine et en Auvergne-Rhône-Alpes. L'épreuve se termine par quatre étapes de montagne, dont un contre-la-montre individuel, dans les Alpes avec autant d'arrivées en altitude. Les jeunes coureurs doivent notamment gravir le col de la Loze, ainsi que le col de la Madeleine et le col de l'Iseran lors de la dernière journée[2].
Équipes
Vingt-sept équipes de six coureurs de 19 à 23 ans participent à cette course. Vingt-cinq d'entre elles sont des sélections nationales, une est une équipe mixte du Centre mondial du cyclisme, la dernière est une sélection régionale française d'Auvergne-Rhône-Alpes.
Au terme de la première étape entre Carnac et La Gacilly, cinq coureurs présents dans l'échappée du jour se disputent la victoire d'étape. Le Danois Anders Foldager s’impose, remportant ainsi le premier maillot jaune, devant l'Italien Giacomo Villa et le Morbihannais Pierre Thierry, désigné combatif du jour[3].
La plus longue étape de cette édition du Tour de l'Avenir se termine par un sprint massif dans les rues de Chinon. Alors que le Polonais Radoslaw Fratczak lève les bras, le Canadien Riley Pickrell franchit la ligne d'arrivée juste devant lui. Le maillot jaune passe sur les épaules du jeune Polonais Michał Pomorski[4].
La quatrième étape qui devait se dérouler sur 150 kilomètres à travers le département de la Creuse, entre Aigurande et Évaux-les-Bains, est raccourcie d'un tour de circuit final, soit 17 kilomètres, en raison des fortes chaleurs qui touchent le sud de la France. Elle est remportée par le coureur suisse Fabio Christen, le Danois Simon Dalby devient le nouveau leader du classement général[6].
La cinquième étape entre La Tour-de-Salvagny et le lac d'Aiguebelette voit s'imposer le jeune coureur espagnol Iván Romeo au terme d'une journée passée à l'avant, d'abord dans une échappée de 12 coureurs puis en solitaire. Arrivé en cinquième position sur cette étape, Simon Dalby conserve son maillot jaune[7].
Cette première étape de montagne, conclue par l'ascension du col de la Loze est remportée par le Mexicain Isaac Del Toro. L'Américain Matthew Riccitello franchit la ligne d'arrivée juste derrière le vainqueur et s'empare de la première place du classement général[8].
Le maillot jaune Matthew Riccitello remporte le contre-la-montre individuel à la station savoyarde des Karellis avec 40 secondes d'avance sur le deuxième coureur, Davide Piganzoli. Il conforte ainsi son avance au classement général avant les deux dernières étapes de montagne[9].
Après le contre-la-montre matinal, l'Irlandais Archie Ryan remporte l'étape en ligne de l'après-midi sur le col du Mont-Cenis. Il s'impose en solitaire, devant le Mexicain Isaac Del Toro et l'Italien Giulio Pellizzari, tandis que Matthew Riccitello garde le maillot jaune sur ses épaules[10].
La dernière étape, longue de 100 kilomètres, comporte quatre montées répertoriées pour le classement du meilleur grimpeur, parmi lesquelles le col de l'Iseran, pour un total de plus de 2 600 m de dénivelé positif. Giulio Pellizzari remporte l'étape, juste devant Isaac Del Toro. Ce dernier, qui a lancé l'attaque à 50 kilomètres de l'arrivée, s'empare du maillot jaune et devient ainsi le premier Mexicain à gagner le Tour de l'Avenir. Il remporte par ailleurs les classements par points, du meilleur grimpeur, et du meilleur jeune[11].