Kyle Craig, officier afro-américain, rejoint la section spéciale d'investigation de la police de Los Angeles. Ce jeune officier idéaliste va devoir faire équipe avec Frank Rourke, un vétéran de la police au caractère bien trempé et à la moralité douteuse. Les deux inspecteurs vont devoir s'apprivoiser pour mener une collaboration efficace...
Distribution
Acteurs principaux
Bill Paxton (VF : Eric Aubrahn) : Inspecteur Frank Rourke
Le , le projet de série est affilié au réseau CBS, avec l'engagement de la chaîne de produire un pilote[9].
Le , CBS commande un épisode pilote pour la saison 2016/2017[10].
Le , le réseau CBS annonce officiellement après le visionnage du pilote, la commande du projet de série avec une commande initiale de treize épisodes, pour une diffusion lors de la saison 2016 / 2017[11].
Le , lors des Upfronts 2016, CBS annonce la diffusion de la série pour le premier semestre 2017[12].
Le , le réseau CBS annonce la date de lancement de la série au [13].
Le , la série est déplacée dans la case du samedi soir, annulant la série[14].
Le , CBS annonce officiellement l'arrêt de la série[15].
Attribution des rôles
Bill Paxton est le premier acteur à rejoindre la distribution le , dans le rôle de Frank Rourke[16]. Le , Katrina Law rejoint la série dans le rôle du détective Rebecca Lee[17]. Le lendemain, Drew Van Acker est annoncé dans le rôle de l'officier Tommy Campbell[18].
Le , Lex Scott Davis obtient le rôle d'Alyse Arrendondo, une professeure d'histoire[19]. Elle est rejointe, le , par Julie Benz qui sera Holly McCabe[20].
Le , Justin Cornwell rejoint la distribution dans le rôle de Kyle Craig, un officier idéaliste du LAPD[21].
Le , Bill Paxton décède des suites de complications à la suite d'une intervention chirurgicale. La production des treize épisodes de la série a été complétée[24].
Prêt à protéger et servir, première partie (Elegy)
Prêt à protéger et servir, deuxième partie (Elegy Part: 2)
Critiques
La série s'est faite violemment lyncher par la presse américaine. Pour la plupart des critiques, cette version télé n'a tout simplement pas réussi à capter l'essence si spéciale du film, qui avait offert un Oscar à Denzel Washington à l'époque : « Le problème ici, c'est que l'esthétique féroce qui rendait le film si puissant a été entièrement nettoyée, atténuée, pour permettre à Training Day de devenir une série criminelle de prime time », écrit sobrement le Los Angeles Times[26].
Même sentiment du côté du Hollywood Reporter, qui se désole en voyant que cette « nouvelle tentative d'utiliser une marque établie ne parvient pas à capturer toute la gravité ou la complexité morale du film de Denzel Washington ». Le célèbre magazine américain constate que, sans l'équipe originale, il était impossible de reproduire la force de Training Day : « C'était fichu d'avance. La série ne parvient tout simplement pas à livrer un Training Day à la hauteur de l'original, piquant et éthiquement trouble. Même si la déception était inévitable, sans le scénariste David Ayer, ni le réalisateur Antoine Fuqua (qui reste producteur exécutif), ni Ethan Hawke, ni Denzel Washington, la chute est quand même tristement remarquable ! »[26]
« Lui qui présentait de merveilleux éclats de dialogue a été complètement restructuré avec des intrigues basiques », soupire Collider. « Le showrunner Barry Schindel et son équipe ont opté pour une vision rigide et sans originalité. Une adaptation qui contraint son matériel à devenir une banale structure de série. »[26]
Finalement, Vulture va encore plus loin et s'énerve carrément : « Training Day, c'est ce qu'on fait de pire comme cop show. C'est tellement mauvais que, vous, nous, tout le monde - y compris Bill Paxton - méritions mieux ! », assène le journaliste, qui explique que la série n'est qu'une « copie carbone, affreusement écrite, de chacune des séries policières que vous avez vu dans votre vie. Cette adaptation aurait pu être, comme dans le film, une exploration des dangers posés par des hommes peu scrupuleux et vindicatifs, et qui ont trop de pouvoir. À l'arrivée, c'est surtout une excuse pour faire un show made in Jerry Bruckheimer, sur un flic tête-brûlée, qui descend des méchants chaque semaine. »
Variety conclut en résumant de manière cinglante : « Cette série, c'est l'exact opposé de tout ce que le Training Day original essayait d'accomplir. »[26]
En France, Ouest-France décrit le pilote comme « Un naufrage sans fin »[27]. Il ajoute que: « La série tue, en moins de quarante-cinq minutes, tout ce qui faisait l’essence du film »[27]. Le journal se demande même si CBS a regardé un épisode avant de le diffuser.
Le journal enfonce le clou: « C’est bien simple, tout est raté. D’abord, l’identité du long-métrage est assassinée d’une balle entre les deux yeux car sa violence, physique et psychologique, est ici inexistante. En 2001, les attaques racistes, provocations et insultes pleuvent dans la bouche de Denzel Washington. Sur CBS, on a beau montrer les muscles, aucun mot n’est plus haut que l’autre. Normal, évidemment, pour une chaîne grand public. Mais quand même. Le flic pourri qu’incarne Paxton ressemble plus à un type voulant ressembler à un caïd des rues qu’à un vrai flic sans limites. Il n’arrive pas à habiter son personnage et mieux vaut ne pas comparer avec la performance de Washington »[27].
Ouest-France note que Training Day a néanmoins un atout, celui d’être un cas d’école : cette série souligne l’immense fossé qualitatif qui continue de se creuser entre l’un des trois « networks » américains, CBS et les autres diffuseurs, tels que Netflix ou HBO, chez qui la qualité prime sur le besoin de vendre un produit.
↑ abc et d« Pourquoi la série Training Day est une adaptation atroce du film d'Antoine Fuqua (selon la presse US) », Premiere.fr, (lire en ligne, consulté le )