Tranquille Aubry-BailleulTranquille Aubry-Bailleul
Tranquille Aubry-Bailleul, né le à Anglesqueville-l'Esneval[1] et mort dans la même commune le [2], est un officier de marine et administrateur colonial français. BiographieEntré dans la marine à la fin du Premier Empire, Aubry-Bailleul est reçu élève de la Marine à Brest en 1812. Il est nommé aspirant de marine le . Par la suite, il est successivement promu enseigne de vaisseau le , lieutenant de vaisseau le , capitaine de corvette le et enfin capitaine de vaisseau le . Sa carrière est temporairement perturbée par un malheur de mer. Alors qu’il commandait la corvette à vapeur Cuvier, une combustion spontanée se déclenche accidentellement dans une soute à charbon du navire dans la nuit du 23 au en Méditerranée. Aucun effort ne parvenant à maîtriser l’incendie, le navire en proie aux flammes doit se jeter le 24 à la côte de Majorque pour sauver l’équipage. Il achève de brûler et de couler bas le 25 à Porto-di-Campos près de Palma[3]. Déféré devant un conseil de guerre à Toulon pour répondre de la perte du vaisseau et de sa conduite dans cet événement[4], le commandant Aubry-Bailleul bénéficie d’un « verdict d’acquittement honorable » rendu par ses pairs[5]. Le capitaine de vaisseau Aubry-Bailleul est nommé gouverneur de la Guadeloupe en remplacement du colonel Fiéron par un décret présidentiel du [6]. Entré en fonction le , il transmet l’intérim de ses pouvoirs au commissaire général ordonnateur Guillet le . Dans l’intervalle, il se fait remarquer par la fermeté de sa politique de maintien de l’ordre public[7]. Il contrôle sévèrement la presse insulaire et supervise le procès politique intenté contre l'indépendantiste Marie-Léonard Sénécal[8]. Après son retour en métropole, Tranquille Aubry-Bailleul est nommé membre titulaire du Conseil d'amirauté le [9], et siège au sein de cette instance supérieure jusqu’à sa mort. Il est élevé au grade de contre-amiral le , et occupe les fonctions de major général de la Marine à Toulon en 1858[10]. Décorations
Sources
Notes et références
Liens externes
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