La Boulangère Mini Transat, ou Mini Transat ou Transat 6.50, est une course transatlantique en solitaire et sans assistance à bord de voiliers de 6,50 m, créée en 1977 par Bob Salmon et organisée chaque année impaire depuis 1977. La traversée s'effectue en deux étapes, au départ de la France métropolitaine (depuis 1985), avec une escale d'une dizaine de jours aux îles Canaries ou à Madère, avant de rejoindre les Antilles. De 2001 à 2011, le parcours emmenait la flotte jusqu'à Salvador de Bahia, au Brésil. Cette régate constitue l'apogée du parcours de la Classe Mini.
« En dehors des tours du monde, je ne connais pas une course aussi extraordinaire. Il y a autant de vainqueurs possibles que de concurrents au départ. »
La Mini Transat a été créée pour réagir au gigantisme des courses transatlantiques qui sont organisées depuis les années 1970. Dans l'esprit de Bob Salmon, il s'agissait de renouer avec l'esprit aventureux des premières transatlantiques, telles qu'elles étaient vécues par Éric Tabarly par exemple[1]. Ainsi, les concurrents de la Mini Transat ne disposent que du minimum technique indispensable pour traverser l'Atlantique. Depuis quelques années, GPS et VHF sont autorisés (jusqu'alors, le sextant était encore le seul moyen de navigation autorisé) mais les concurrents ne disposent pas de routage météo par satellite, contrairement à la plupart des autres courses transatlantiques. Les marins n'ont aucun contact avec la terre, ils n'ont pas le droit de demander une assistance au risque d'être disqualifiés. Chaque Mini possède une balise satellite de positionnement et d'appel de détresse en dernier recours. Aussi, les voiliers se doivent d'être insubmersibles. Pour assurer leur sécurité en haute mer, des voiliers appelés « bateaux accompagnateurs » veillent au milieu de la flotte tout au long du parcours. Le règlement en exige 1 pour 12 Minis[2].
Les bateaux utilisés sont allégés au maximum. Deux catégories de bateaux courent en même temps mais sur des classements séparés. D'une part, des prototypes, véritables laboratoires de technique nautique (c'est sur les Minis qu'ont été notamment testées les premières quilles pendulaires), d'autre part les bateaux de série (plus de 10 unités construites à l'identique) qui sont parfois d'anciens prototypes ayant fait leurs preuves. Les marins courant en Classe Mini, surtout en prototype, sont généralement des « as de la bidouille » qui ont conçu, préparé et amélioré tout seuls leur bateau. Inspiré des scows et mis à l'eau en 2010, le proto 747 Magnum dessiné par David Raison, presque aussi large à l'avant qu'à l'arrière, est le premier mini à « bout rond ». Barré par son architecte, il gagne l'édition 2011 de la Mini Transat. Une deuxième version, Maximum, toujours dessinée par David Raison, est mise à l'eau en 2014. Aux mains de Ian Lipinski, Maximum, sous le nom de Griffon.fr, gagne l'édition 2017. Aux mains de François Jambou, sous le nom de Team BFR Marée haute jaune, il gagne l'édition 2019.
« C'est la Mini Transat qui m'a donné le goût du large. Je ne l'oublierai jamais » disait Ellen MacArthur.
La Transat reste principalement une course française, avec une minorité de concurrents venus d'autres pays, notamment de Belgique, de Suisse, du Royaume-Uni, d'Italie ou d'Espagne, mais aussi du Portugal, des Pays-Bas, d'Allemagne, d'Irlande, de Croatie, de République tchèque, de Russie, d'Australie et de Chine. Pour des concurrents venus d'Amérique, la difficulté consiste à rejoindre un port français pour le départ en effectuant une première transatlantique sans aucun bateau accompagnateur.
Les participants
La particularité de cette transat est l'extrême variété des concurrents. Certains sont de futurs grands noms de la voile, d'autres viennent réaliser le rêve de leur vie. La modicité des budgets nécessaires à la Transat permet à tous de traverser l'Atlantique. On y trouve tous les types d'amateurs de la mer. Cependant, l'inflation des qualifications nécessaires pour pouvoir participer à la Mini Transat tend à en écarter depuis quelques années les marins qui ont une vie professionnelle à côté et à privilégier les skippers financés par de gros sponsors. De même, une visibilité médiatique en forte progression, visible dès la Transat 2005 (Corentin Douguet, vainqueur en prototype, a bénéficié notamment d'une page entière dans Le Monde) attire un peu plus les sponsors mais sans nuire à l'esprit de camaraderie et de « bidouille » qui persiste dans cette Transat.
Organisateur et partenaire
Après l'édition 2021 organisée par la société Korrigan épaulée par l’association Les Sables d’Olonne Vendée Course au Large, Versace Sailing Management, organisateur de la PURU Transgascogne, prend le relais pour 2023[3].
Différentes éditions
Première édition 1977
Vingt-quatre concurrents (dont l’organisateur Bob Salmon) participent en 1977. Les bateaux partent de Penzance, en Cornouailles. Mais la première étape ne compte pas pour le classement de cette première édition : elle n’est qu’un convoyage vers Tenerife (îles Canaries), où a lieu le véritable départ de la course, qui arrive à Antigua (Caraïbes)[4]. Le navigateur français Daniel Gilard remporte l’épreuve à bord de Petit Dauphin, un Serpentaire de série. Cette première édition est marquée par la disparition du concurrent belge Patrick Van God[5]. D'autres marins de renom comme Halvard Mabire, Bruno Peyron et Jean-Luc Van Den Heede participent à cette première transat.
Classement général classe prototypes (19 classés) :
Daniel Gilard sur 64 - Petit Dauphin en 22 j 18 h 10 min
Les trois éditions suivantes restent sur ce parcours Penzance-Tenerife-Antigua.
Deuxième édition 1979
Sur les trente-deux concurrents au départ, vingt-sept terminent la course. Trois participants de 1977 récidivent, dont le tenant du titre Daniel Gilard. Après trente jours de mer, l'Américain Norton Smith remporte l'épreuve sur American Express, un prototype plan Wylie équipé de deux ballasts de 280 litres[5]. Cette deuxième édition voit la première participation de François Carpente, Philippe Harlé, Vincent Levy, Didier Munduteguy, Lionel Péan et Loïck Peyron. Sur les cinq voiliers Muscadets conçu par Philippe Harlé en 1963, participants à cette édition, Guy Royant arrive le 1er (en quelque sorte vainqueur de la catégorie série), 10e au classement général. Sur 32 partants, 28 navires sont classés[6].
Classement général classe prototypes (27 classés) :
Norton Smith sur 17 - American Express en 32 j 8 h 10 min, 1er participation
Avant même le départ la course est endeuillée, Christian Massicot fait naufrage et perd la vie en se rendant à Penzance, le port de départ. Le mauvais temps des premiers jours, avec notamment la queue du cyclone Irène[7], provoque de nombreuses avaries. L'américain Steven Callahan coule alors qu'il vient de quitter les Canaries et dérive pendant 76 jours dans son radeau de survie avant de toucher les Antilles[5]. Finalement le nombre de skippers contraints à l’abandon (16) est supérieur à celui de ceux ayant fini la course (13). Jacques Peignon remporte l’épreuve à bord d’un proto de l'architecte Jean Berret, Vincent Levy se classe second à bord d’un Surprise coupé, Eric Lecotelley complète de podium à bord de son Muscadet. Parmi les 25 navires au départ, 13 sont classés[8].
Classement général classe prototypes (13 classés) :
Jacques Peignon sur 19 - Iles du Ponant en 32 j 20 h 22 min, 1er participation
Vincent Levy sur 35 - Surprise - Pineau des Charentes, 2e participation
Le maître voilier Stéphane Poughon emporte l'épreuve sur un plan Lucas construit avec une bande de copains au centre nautique de Portsall Kersaint à Ploudalmézeau[4]. Pour la première fois l'épreuve est accessible aux équipages en double[5] qui constituent au total une flotte de 42 bateaux, dont 26 seront classés[9].
Classement général solitaire classe prototypes (16 classés) :
Stéphane Poughon sur Voiles Cudennec en 31 j 14 h 45 min, 1er participation
Bernard Abalan sur Bousbir - Plan Lucas, 1er participation
Bob Salmon passe le relais de l’organisation au journaliste français Jean-Luc Garnier. À partir de 1985, le départ est donné en France. La cinquième édition, qui voit l'apparition d’un classement des bateaux de série, part de Brest et mène à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), avec escale à Tenerife[4] pour les 41 voiliers partants[11]. Yves Parlier remporte l'épreuve sur un prototype qui possède un mât en carbone. Un équipage qui ne se supportait plus a fini par régler le contentieux au couteau[5]. Le navigateur Lalou Roucayrol se classe 17e en solitaire et 22e au général.
Classement général solitaire classe prototypes (23 classés) :
Yves Parlier sur 33 - Aquitaine en 31 j 20 h 37 min, 1er participation
Les 54 concurrents[12] s'alignent en au départ de Concarneau pour rallier Fort-de-France par Ténériffe sur 4 020 milles. Laurent Bourgnon remporte la deuxième étape sur un Coco Harlé, bateau de série. L'architecte naval Pierre Rolland, dessinateur du Pogo (1994), participe à la transatlantique et termine à la 22e position au classement général, parmi les 36 classés.
Classement général solitaire (22 classés) :
Gilles Chiorri sur Exa (proto Berret) en 30 j 6 h 41 min, 1er participation
Laurent Bourgnon sur Côte de Jade (série Coco Harlé) en 30 j 7 h 53 min, 1er participation
Isabelle Autissier sur Écureuil Poitou-Charentes (proto Mauberet) en 30 j 10 h 8 min, 1er participation
Olivier Hiver sur Vignottes Haute Marne (proto Lucas) en 30 j 12 h 36 min, 2e participation
Yves Dupasquier sur Servan Soft (proto Berret) en 30 j 18 h 48 min, (7e au général), 2e participation
Classement général en double (13 classés) :
Franck De Rivoyre (1er participation) et Daniel Debes (1er participation) sur Sauternes en 30 j 16 h 20 min, (5e au général)
Classement général classe prototypes (25 classés) :
Damien Grimont sur 84 - GTM Entrepose en 29 j 4 h 37 min[16], 1er participation
Patrice Carpentier sur 48 - L'intrépide en 30 j 2 h 27 min, 1er participation
Dominic Bourgeois sur 111 - Alibi en 30 j 10 h 32 min, 2e participation
Stéphane Toulouppe sur 39 - Camasoustra en 30 j 12 h 46 min, 1er participation
Luc Bartissol sur 58 - Kiwi Connection en 30 j 19 h 44 min, 1er participation
Classement général classe série (17 classés) :
Goulven Guillou sur 16 - Ar Begenn (N° au hasard) en 32 j 12 h 3 min, (15e au général)[15], 1er participation
Gwen Chapalain sur 42 - Conserveurs Bretons en 33 j 7 h 33 min, (18e au général), 1er participation
Yves Moigneau sur 43 - Cocoboy en 33 j 14 h 33 min, (19e au général), 1er participation
Bruno Thellier sur 11 - Duty Free en 33 j 15 h 35 min, (20e au général), 1er participation
Albert Pierrard sur 13 - Spellbound en 33 j 19 h 13 min, (21e au général), 1er participation
Les disparitions de Marie-Agnès Péron sur Ptiou Flotieu[17], et de Philippe Graber sur Affirmatif[18], éclipsent la victoire de l'ingénieur en travaux publics, Damien Grimont. Michel Desjoyeaux remporte la 2e étape de cette Mini Transat, en équipant son bateau de la première quille pendulaire sous la coque[5],[19].
Neuvième édition 1993
L'édition 1993 est effectuée de Brest à Madère, pour une arrivée à Saint-Martin. La première étape (Brest-Madère) est annulée à la suite de forts coups de vents qui s'acharne sur la flotte de 66 bateaux ; Hans Bouscholte démâte à la sortie du goulet de Brest et Pascal Leys, sur Sodifac-Roubaix[18] disparaît en mer dans le golfe de Gascogne. Après une attente d'une dizaine de jours, la direction de course laisse repartir ceux qui étaient encore valides, avec la condition de rallier Madère avec un équipier, sur la demande des Affaires Maritimes. 24 voiliers sont classés à l'arrivée.
Thierry Dubois, que les organisateurs n'ont pu joindre, sort indemne de la tempête. Il gagne après un long surf dans l'Atlantique[5].
Classement général classe prototypes (53 participants) :
Thierry Dubois sur 132 - Amnesty International, 1er participation
La course est endeuillée par la disparition Paul Vatinet, au milieu du peloton, à hauteur de Porto, sur Bout d'horizon[18].
Onzième édition 1997
Pour célébrer les 20 ans de la course, 51 concurrents[22] prennent le départ de Brest pour rallier Santa Cruz de Tenerife (1 300 milles), puis Fort de France (2 700 milles)[5]. Ellen MacArthur participe à cette édition sur le prototype 116 - Financial-Dynamics et termine en 15e position, 17e au général.
Classement général classe prototypes (33 classés) :
Sébastien Magnen sur 198 - Karen Liquid en 38 j 11 h, 1er participation
Mark Turner sur 7 - Carphone Wharehouse, 1er participation
Classement général classe série (9 classés) :
Erwan Grouhel sur 175 - Le Bateau du Fret Aérien, 15e au général[22], 2e participation
Michel Mirabel sur 168 - Gwalarn, 16e au général, 2e participation
François Tregouet sur 177 - Défi Loire Maritime, 23e au général, 1er participation
Pierre-Luc Blanc sur 140 - Free Mousse, 25e au général, 1er participation
Hervé Lalanne sur 180 - Partenaires Santé, 28e au général, 1er participation
Douzième édition 1999
Sur les 70 partants[23] au départ de Concarneau pour rallier Basse-Terre (Guadeloupe) par Lanzarote, seuls 38 seront classés. La première étape est marquée par une forte tempête dans le golfe de Gascogne qui oblige l'hélitreuillage de neuf marins, ainsi que de nombreuses escales en Espagne. Sébastien Magnen réalise le doublé[24]. Pour cette édition, le classement officiel de la division série est créé. Les skippers Yannick Bestaven 12e, Lionel Lemonchois 24e, Arnaud Boissières 25e, Romain Attanasio (DNF), David Raison (DNF) et Sébastien Josse (DNF) font la course en catégorie prototype.
Classement général classe prototypes (46 arrivées, 26 classés) :
Sébastien Magnen sur 198 - Jeanneau-Voile Magazine en 24 j 15 h, 2e participation
Trente-deux ans après la première, la 17e édition part de Charente-Maritime, le dimanche , à 14 heures 17 minutes, au large de Fort Boyard, avec 85 concurrents dont 6 femmes sur la ligne de départ. Les 36 prototypes et les 49 bateaux de série effectuent 4 200 milles, soit 7 800 kilomètres, avec une étape à Funchal et une arrivée à Salvador de Bahia.
Classement général classe prototypes (36 participants, 31 classés) :
Thomas Ruyant sur 667 - Faber France en 24 j 23 h 40 min 30 s, 2e participation
Bertrand Delesne sur 754 - Entreprendre Durablement en 25 j 3 h 7 min 4 s, 2e participation
Henry-Paul Schipman sur 716 - Maison de l'Avenir en 25 j 5 h 26 min 23 s, 1er articipation
Stéphane Le Diraison sur 679 - Cultisol - Maison Sans Frontière en 25 j 13 h 1 min 15 s, 2e participation
Fabien DesPres sur 617 - Soitec en 26 j 4 h 47 min 31 s, 2e participation
Classement général classe série (49 participants, 46 classés) :
Franciso Lobato sur 607 - Roff TMN en 26 j 19 h 39 min 18 s, 1er participation
Charlie Dalin sur 435 - Cherche Sponsor Charliedalin.com en 27 j 7 h 29 min 10 s, 1er participation
Xavier Macaire sur 472 - Masoco Bay en 27 j 21 h 0 min 14 s, 1er participation
Giancarlo Pedote sur 626 - Prysmian en 28 j 0 h 34 min 2 s, 1er participation
Mathis Prochasson sur 504 - Manu Poki / Avico en 28 j 6 h 32 min 34 s, 1er participation
La 18e édition compte 84 participants. Le départ a lieu le dimanche à Fort Boyard, au large de La Rochelle, à destination de Salvador de Bahia[28].
Classement général classe prototypes (33 participants, 26 classés) :
David Raison sur 747 - Teamwork Evolution en 26 j 3 h 28 min 40 s, 5e participation
Thomas Normand sur 787 - Financère de l'Echiquier en 27 j 2 h 58 min 25 s, 1er participation
Antoine Rioux sur 800 - Festival des Pains en 27 j 12 h 5 min 5 s, 2e participation
Bertrand Delesne sur 754 - Zone Large en 27 j 13 h 7 min 4 s, 3e participation
Joerg Riechers sur 753 - Mare.de en 27 j 21 h 23 min 15 s, 2e participation
Classement général classe série (46 participants, 33 classés) :
Gwénolé Gahinet sur 455 - Asso Watever - Gwenolegahinet.com en 29 j 16 h 46 min 11 s, 1er participation
Pierre Brasseur sur 552 - Voiles Océan en 29 j 20 h 22 min 35 s, 3e participation
Benoit Mariette sur 599 - Odalys Vacances en 30 j 0 h 42 min 14 s, 1er participation
Clément Bouyssou sur 514 - Prysmian en 30 j 4 h 53 min 58 s, 1er participation
Davy Beaudart sur 674 - Innovea Environnement en 30 j 5 h 10 min 38 s, 2e participation
Sébastien Rogues (DNF) participe à la course en catégorie prototype.
Dix-neuvième édition 2013
La 19e édition évite le Pot au Noir en retrouvant le parcours Finistère-Antilles avec une escale à Lanzarote. Le départ prévu de Douarnenez le est reporté à plusieurs reprises pour épargner aux 84 solitaires inscrits[29] (31 sur prototypes, 53 sur bateaux de série) les très dures conditions de mer prévues par la météo au large du Cap Finisterre. La première étape part finalement le , mais elle est annulée le 31, les conditions de mer se dégradant encore. Appelés à se réfugier à Gijon sur la côte cantabrique, les concurrents gagneront ensuite la baie de la Corogne dans un long et éprouvant convoyage. Le nouveau départ est donné à Sada le 13 novembre[30]. Si une escale reste autorisée pour arrêt technique (12 à 72 heures) à Puerto Calero (au sud-ouest de l'île de Lanzarote), les concurrents doivent désormais rallier Pointe-à-Pitre en une unique et très longue étape (3 600 milles), la plus longue de l'histoire de la Transat 6.50, avec une porte à passer impérativement au large de Lanzarote[31].
Classement général classe prototypes (31 participants, 18 classés) :
Benoit Marie sur 667 - Benoitmarie.com en 18 j 13 h 1 min 5 s, 1er participation
Giancarlo Pedote sur 747 - Prysmian en 18 j 15 h 56 min 30 s, 2e participation
Rémi Fermin sur 741 - Boréal en 19 j 13 h 38 min 46 s, 2e participation
Bertrand Delesne sur 754 - Teamwork en 19 j 19 h 37 min 47 s, 4e participation
Bruno Garcia sur 240 - Sampaquita en 19 j 20 h 22 min 31 s, 2e participation
Classement général classe série (53 participants, 33 classés) :
Aymeric Belloir sur 810 - Tout le Monde Chante contre le Cancer en 21 j 9 h 12 min 27 s, 1er participation
Justine Mettraux sur 824 - Team Work en 22 j 22 h 55 min 34 s, 1er participation
Simon Koster sur 819 - Go4It en 23 j 11 h 15 min 59 s, 1er participation
Renaud Mary sur 535 - www.runo.fr en 24 j 17 h 52 min 7 s, 2e participation
Alberto Bona sur 507 - Onlinesim.it en 25 j 2 h 46 min 10 s, 1er participation
La 20e édition voit 72 concurrents (26 en prototypes et 46 en série) s'affronter sur le parcours Douarnenez - Pointe-à-Pitre avec une longue escale aux Canaries comme prévu en 2013 mais avec un calendrier différent. Le départ de la première étape a été avancé au pour éviter les risques de tempêtes d'automne sur le Golfe de Gascogne. Et pour attendre la fin de la saison des cyclones sur l'Atlantique Nord, celui de la deuxième étape sera donné de Lanzarote le .
Classement général classe prototypes (26 participants, 14 classés) :
Frédéric Denis sur 800 - Nautipark en 19 j 23 h 19 min 55 s, 1er participation
Luke Berry sur 453 - Association Rêves en 20 j 14 h 4 min 49 s, 1er participation
Ludovic Mechin sur 667 - Microvitae en 20 j 15 h 36 min 16 s, 2e participation
Axel Trehin sur 716 - Aleph Racing en 20 j 19 h 35 min 58 s, 2e participation
Clément Bouyssou sur 802 - Le Bon Agent ! Bougeons L en 20 j 21 h 41 min 6 s, 3e participation
Classement général classe série (46 participants, 44 classés) :
Ian Lipinski sur 866 - Entreprise(s) Innovante(s) en 22 j 9 h 36 min 30 s, 2e participation
Julien Pulvé sur 880 - Novintiss en 22 j 12 h 49 min 4 s, 2e participation
Tanguy Le Turquais sur 835 - Terreal en 23 j 2 h 45 min 43 s, 2e participation
Charly Fernbach sur 869 - Le Fauffiffon Henaff en 23 j 13 h 43 min 18 s, 1er participation
Armand De Jacquelot sur 755 - We Van en 23 j 13 h 40 min 26 s, 1er participation
Vingt-et-unième édition 2017
La 21e édition compte 81 concurrents (25 en prototypes et 56 en série) qui s'affrontent sur le parcours La Rochelle - Le Marin avec escale aux Canaries. Le départ de la première étape est donné le à 16h00 (heure française), et celui de la deuxième étape est donnée le de Las Palmas de Gran Canaria. La direction de la course impose un détour par les îles du Cap-Vert afin d'éviter une tempête tropicale pouvant se transformer en cyclone. Le premier bateau accoste au Marin le et le dernier le 22.
Lors de cette édition, la Boulangère devient partenaire titre de l'évènement, renommé « Mini transat la boulangère »[32].
Classement général classe prototypes (25 participants, 24 classés) :
Ian Lipinski sur 865 - Griffon.fr en 22 j 23 h 44 min 46 s, 3e participation
Joerg Riechers sur 934 - Lillienthal en 23 j 20 h 14 min 11 s, 3e participation
Simon Koster sur 888 - Eight Cube Sersa en 24 j 6 h 5 min 40 s, 3e participation
Kéni Piperol sur 788 - Région Guadeloupe en 24 j 19 h 55 min 30 s, 1er participation
Andrea Fornaro sur 931 - Sideral en 24 j 20 h 5 min 35 s, 2e participation
Classement général classe série (56 participants, 54 classés) :
Erwan Le Draoulec sur 895 - Emile Henry en 24 j 19 h 6 min 30 s, 1er participation
Clarisse Cremer sur 902 - TBS en 25 j 5 h 15 min 25 s, 1er participation
Benoit Sineau sur 915 - Cachaca II en 25 j 8 h 21 min 37 s, 1er participation
Tanguy Bouroullec sur 909 - Kerhis - Cerfrance en 25 j 10 h 56 min 17 s, 1er participation
Valentin Gautier sur 903 - Shaman - Banque du Leman en 25 j 12 h 27 min 29 s, 1er participation
Vingt-deuxième édition 2019
La 22e édition compte 87 concurrents (22 en prototypes et 65 en série) qui s'affrontent sur le parcours La Rochelle - Le Marin avec escale aux Canaries. Le départ de la première étape, longue de 1350 milles, est donné le à 10h38 (heure française), et celui de la deuxième étape, de 2700 milles, le de Las Palmas de Gran Canaria à 15h33 avec 82 voiliers. Le premier bateau accoste au Marin le et le dernier, le doyen de l'épreuve (64 ans) Georges Kick classé 78e, le . Le record de la plus grande distance parcourue en 24h par un bateau de Série est battu par Florian Quenot le avec 291,47 milles.
Classement 1re étape classe prototypes :
Axel Trehin sur Project Rescue Ocean en 8 j 17 h 58 min 28 s (6,43 nœuds)
François Jambou sur Team BFR Marée Haute Jaune en 8 j 18 h 04 min 50 s (6,43 nœuds)
Tanguy Bouroulec sur Cerfrance en 8 j 18 h 24 min 35 s (6,42 nœuds)
Les 90 skippers de la 23e édition, sur 25 prototypes et 65 séries, s'affrontent sur le parcours Sables d'Olonne - Saint-François (Guadeloupe) avec escale à Santa Cruz de la Palma[37]. Après un report de 25 heures, le départ de la première étape, longue de 1 350 milles, est donné le 27 septembre à 15h30[38]. L'arrivée de la première étape est perturbée par l'éruption du Cumbre Vieja (Iles Canaries). Plusieurs skippers sont victimes d'attaques d'orques durant cette étape[39],[40]. À la suite de la réclamation de 19 concurrents, le jury a estimé que les recommandations, les informations ou les conseils de s’abriter dans le port le plus proche donnés par la Direction de course le 1er octobre, avaient été vagues et imprécises, 80 skippers bénéficient d'une bonification de 24 heures. Hugo Dhallenne récupère alors la deuxième place en classe série[41].
Le vendredi 29 octobre à 16h00, 86 concurrents restants s'élancent de Santa-Cruz-de-La-Palma pour rejoindre Saint-François, sur un parcours d'une distance théorique de 2 700 milles. Le premier bateau de classe prototype franchit la ligne d'arrivée le vendredi 12 novembre à 14h 02min et 09s (heure de Paris)[42]
, et le vainqueur classe série le dimanche 14 novembre à 14h 32min et 38s (heure de Paris)[43].
Classement 1re étape classe prototypes :
Tanguy Bouroulec sur Tollec MP / Pogo en 7 j 02 h 12 min 30 s (7,85 nœuds)
Fabio Muzzolini sur Tartine sans beurre en 7 j 03 h 16 min 07 s (7,80 nœuds)
Pierre Le Roy sur Teamwork en 7 j 03 h 21 min 59 s (7,80 nœuds)
Classement 1re étape classe série :
Melwin Fink sur Signforcom en 10 j 00 h 35 min 37 s (5,56 nœuds)
Hugo Dhallenne sur YC Saint Lunaire en 10 j 02 h 28 min 25 s (bonification 24h)
Christian Kargl sur All Hands On Deck en 10 j 19 h 48 min 30 s (5,14 nœuds)
Classement 2e étape classe prototypes :
Pierre Le Roy sur Teamwork en 13 j 23 h 02 min 09 s (7,65 nœuds)[42]
Fabio Muzzolini sur Tartine sans beurre en 14 j 13 h 13 min 57 s (7,34 nœuds)
Tanguy Bouroulec sur Tollec MP / Pogo en 15 j 02 h 52 min 06 s (7,06 nœuds)
Classement 2e étape classe série :
Hugo Dhallenne sur YC Saint Lunaire en 15 j 23 h 32 min 38 s (6,68 nœuds)[43]
Alberto Riva sur EdiliziAcrobatica en 16 j 00 h 29 min 05 s (6,66 nœuds)
Loïc Blin sur Technique voile en 16 j 03 h 06 min 55 s
Hugo Dhallenne sur YC Saint Lunaire en 26 j 02 h 01 min 03 s
Alberto Riva sur EdiliziAcrobatica en 26 j 18 h 43 min 05 s
Melwin Fink sur Signforcom en 26 j 20 h 20 min 07 s
Vingt-quatrième édition 2023
Reporté de 24 heures en raison des mauvaises conditions météorologiques annoncées au large du cap Finisterre, le départ de la 24e édition est donné le à 13h38, des Sables d'Olonne (Pays de la Loire), avec une première étape de 1 350 milles en direction de Santa Cruz de La Palma (Canaries), et une seconde étape de 2 700 milles jusqu’à Saint-Francois en Guadeloupe[44]. La flotte des 90 skippers se compose de 31 prototypes et 59 séries. Cette édition est organisée par Versace Sailing Management à la suite de la disparition du précédent organisateur, Marc Chopin.
↑Bruno Ménard, « Volcan en éruption, attaques d’orques, coup de vent, naufrages : la Mini Transat déjà légendaire », Voiles et Voiliers, six octobre 2021