Tristan Solier, de son vrai nom Paul-Albert Cuttat né le à Porrentruy et mort le dans la même ville, est un poètesuisse.
Biographie
Fils de pharmacien et pharmacien de profession, il a également étudié les beaux-arts à Bâle[1]. Il est actif dans la diffusion des auteurs jurassiens, notamment avec sa participation à l'Anthologie jurassienne. Il est lui-même poète, éditeur, peintre, dessinateur et illustrateur ; à ce titre, il a collaboré à un grand nombre d'ouvrages, notamment les livres de son frère Jean Cuttat ou encore de Pierre-Olivier Walzer.
Il a été animateur de la troupe des Malvoisins, de 1950 à 1960, puis de nouveau de 1965 à 1976, portant sur les planches les poètes surréalistes.
Son nom de plume lui serait venu après le décès de son fils, enterré au cimetière de Porrentruy, au lieu-dit appelé "en Solier"[2]. Par la suite, toute la démarche de l'artiste sera centrée autour d'un rapport à la fois traumatique et subversif à la mort, prise dans sa dimension métaphysique et sociale.
Œuvres littéraires
Les cahiers de Mélusine
Non
Alpha-Bête
Les horloges de l'impatience
Aphorismes feutrés grinçants
Références
↑Jean-Pierre Vallotton, Les péniches du songe regagnent les forêts, 24h, Lausanne, 5.5.1998