Valentina Matvienko
Valentina Ivanovna Matvienko (en russe : Валентина Ивановна Матвиенко), née Tioutina, est une femme politique russe, née le à Chepetivka (oblast de Khmelnitski, RSS d'Ukraine). Elle est présidente du Conseil de la fédération depuis 2011. BiographieConsidérée comme une « proche » du président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine, elle occupe, à partir du , les fonctions de gouverneur de Saint-Pétersbourg, dans lesquelles elle a succédé à Vladimir Yakovlev, démissionnaire depuis le . Soutenue par le parti présidentiel Russie unie, Valentina Matvienko remporte 48,61 % des suffrages exprimés, lors du premier tour de l'élection, le puis 63,12 %, le , lors du second tour qui l'oppose à Anna Markova, une proche de l'ancien gouverneur, qui obtient 24,2 % des voix. Valentina Matvienko a été citée par les médias[évasif] comme susceptible (parmi d'autres possibles successeurs) de succéder à Vladimir Poutine, au printemps 2008, au poste de présidente de la fédération de Russie. En , Valentina Matvienko annonce sa démission du poste de gouverneur[1]. Elle est nommée par son successeur Gueorgui Poltavtchenko au Conseil de la fédération (chambre haute du parlement qui représente les sujets de la fédération de Russie). En , elle est candidate pour l'élection au poste de président du Conseil de la fédération et élue le [2]. Elle est membre du comité honoraire du Centre international pour enfants disparus et sexuellement exploités. Elle fait partie des personnalités politiques russes que l'administration de Barack Obama a suspendues de visa et dont elle a gelé les éventuels avoirs aux États-Unis, en représailles au rattachement de la Crimée à la fédération de Russie, le . En réponse à cette mesure, elle déclare : « les sanctions contre de hauts officiels russes remplissant leurs fonctions d'État constituent en une décision sans précédent »[3]. L'Union européenne frappe quelque temps plus tard Valentina Matvienko de sanctions. L'annonce du prochain remplacement de Valentina Matvienko à la tête du Conseil de la fédération de Russie ont valu au journaliste Ivan Safronov (fils du journaliste Ivan Safronov, mort dans des conditions douteuses) les foudres du pouvoir[4]. Valentina Matvienko, est une farouche partisane de la « dénazification » de l'Ukraine et proclame que face aux sanctions internationales qu'« il faut conserver la confiance du business… Il faut les mesures les plus libérales possibles »[5]. Son fils Serguei Matvienko s'est lancé dans les affaires après avoir été longtemps dirigeant de la banque publique VTB[6]. Lors la mobilisation russe décrétée par Vladimir Poutine le 24 septembre 2022, des Russes reçoivent des avis de conscription sans être éligibles à la mobilisation. Matvienko critique ces erreurs et déclare que « De tels excès sont absolument inacceptables. Et, je considère absolument normal qu'ils déclenchent une vive réaction dans la société »[7]. RéférencesLes liens vers des sites russes sont actuellement inaccessibles.
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