Valerio Valeri
Valerio Valeri, né le à Santa Fiora, dans la province de Grosseto en Toscane et mort à Rome, était un cardinal italien de la Curie romaine. BiographiePrêtreValerio Valeri a été ordonné prêtre le pour le diocèse de Rome. ÉvêqueNommé délégué apostolique en Égypte le avec le titre d'archevêque in partibus d'Éphèse (de), il a été consacré le suivant par le cardinal Donato Raffaele Sbarretti Tazza. Il est ensuite nommé nonce apostolique en Roumanie le , puis nonce apostolique en France le . Il reste en poste en France durant la Seconde Guerre mondiale. C'est à ce titre qu'il relaie via Rome la demande d'armistice du ministre français des Affaires étrangères Paul Baudouin le . Il remet une lettre de protestation au maréchal Pétain après le massacre d'Oradour-sur-Glane. À la Libération, le général de Gaulle (et le CNR dont le président d'alors est le démocrate-chrétien Georges Bidault) souhaite une épuration de l’Église de France et demande le renvoi de Valerio Valeri[1], jugé trop proche de Vichy[2]. Il sera remplacé par Angelo Roncalli, le futur pape Jean XXIII. Quittant Paris en 1944, il retrouve Rome et la curie où il travaille pour la Secrétairerie d'État. Il reçoit la grand-croix de la Légion d’honneur à titre étranger (Vatican) le [3]. CardinalLe pape Pie XII le crée cardinal lors du consistoire du avec le titre de cardinal-prêtre de San Silvestro in Capite. Il est nommé préfet de la Congrégation pour les affaires religieuses le et occupe cette fonction jusqu'à sa mort, 10 ans plus tard, le . Succession apostolique
Notes et références
Voir aussiArticle connexeLiens externes
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