Victor Pidoux est le fils de Louis César Pidoux ( - ), officier de l'Université, et de Marie-Anne Camuset. Il épouse le Victorine Thérèse Bathilde Maire du Poset ( - )[1]. De cette union naissent deux filles : l'une, Marie-Claire, née en 1836 et morte prématurément ; l’autre, Bathilde, née en 1839 et décédée à Toulouse en 1905, qui épousera le baron Joseph d'Encausse de Labatut.
Carrière
Docteur en droit, Victor Pidoux commence sa carrière comme avocat à Lons-le-Saunier puis à Besançon.
À partir de 1857, il devient administrateur de la Compagnie des Landes, propriétaire notamment de la forge de Pontenx. Le département des Landes est alors insalubre et l'empereur a pour ambition de l'assainir et le valoriser selon les dispositions de la loi du 19 juin 1857. Ainsi tenu à l'écart de Paris et du pouvoir, Victor Pidoux met sa compétence de juriste au service de la sylviculture et de la sidérurgie dans les Landes, qui passe à l'époque d'un stade artisanal à une échelle industrielle, avant de s'éteindre au début du XXe siècle[2].
Il vit dans la commune jusqu'à son décès, en 1879. Il est inhumé dans le cimetière de Pontenx-les-Forges[2]. Charles de Montalembert, qui avait été son colistier aux élections, écrit à cette occasion : « Il représentait ce que j’aurais voulu représenter moi-même, l'indépendance politique et la foi catholique. Il a été vaincu, comme je l’ai été deux fois, et, autant que j’en puisse juger, par les mêmes causes et les mêmes influences ».
Galerie
Victor Pidoux, jeune
Rue Pidoux, à Pontenx-les Forges, honorant la mémoire de Victor Pidoux
↑ a et bPontenx-les-Forges, texte de Pierre Duvignac, exposition de l'ASEM sur l’exploitation industrielle du minerai de fer dans les Landes, chapelle à la mer de Mimizan, juillet 2016