La wilaya est située à plus de 1 000 mètres d'altitude sur les Hauts plateaux, elle est traversée par la chaîne de l'Atlas saharien avec des sommets qui dépassent les 2 000 mètres au Djebel mekfer 2 200 mètres.
Le climat est continental aride avec des moyennes de −10 °C l'hiver et de plus de 45 °C l'été.
Depuis leur découverte en , les différents sites dinosaures à Rouis El Djir ne manquèrent pas d’attirer de nombreux touristes qui découvriront ce musée paléontologique à ciel ouvert abritant l’histoire de ces fossiles de dinosaures remontant à plus de 175 Millions d’années.
On trouve aussi quelques fêtes locales, tel la fête de Sidi Ahmed Medjdoub, de Sidi Brahim et de Sidi Moussa.
Histoire
La wilaya de Naâma a été créée à l'issue du découpage administratif de 1984. Auparavant, elle était rattachée à la wilaya de Saïda. Naâma, petite localité rurale, a été choisie comme chef-lieu de wilaya à la suite d'un sérieux conflit opposant deux tribus de deux villes de même statut administratif, aptes à accéder à ce niveau hiérarchique : Mécheria (tribu des Hamyan) et Aïn-Sefra (tribu des Amour)[2].
Démographie
Selon le recensement de 2008, la population de la wilaya de Naâma est de 192 891 habitants contre 127 314 en 1998[3]. 5 communes dépassaient alors la barre des 10 000 habitants[4]
On y trouve la vallée verdoyante de Moghrar et l'Oasis de "Tiout" à Ain Sefra, la chaîne de l'Atlas qui abrite une flore et une faune typique de la région : hyènes, coyottes, vautours, peu de gazelles (ces dernières étant menacées d'extinction à cause de la chasse et la destruction de l'habitat naturel due à l'urbanisme et à l'élevage intensif).
↑Mohamed Hadeid, Abed Bendjelid, Jacques Fontaine et Serge Ormaux, « Dynamique spatiale d’un espace à caractère steppique : le cas des Hautes Plaines sud-oranaises (Algérie) », Cahiers de géographie du Québec, vol. 59, no 168, , p. 469–496 (ISSN0007-9766 et 1708-8968, DOI10.7202/1037259ar, lire en ligne, consulté le )