World Rugby Sevens Series 2016-2017World Rugby Sevens Series
2016-2017
Les World Rugby Sevens Series 2016-2017 sont la 18e édition des séries mondiales masculines de rugby à sept, la compétition la plus importante du monde de rugby à sept commencé en 1999-200. Elle se déroule du au et elle est composée de dix tournois discutée au travers du monde. Quinze équipes sont assurées de participer à l'intégralité des étapes et une équipe différente, issue des qualifications régionales, est invitée à chaque tournoi, portant le nombre d'équipe à seize par étape. Un classement général est établie en fonction des points obtenu au corps des différentes étapes. Le classement général de la compétition est pris en compte dans le cadre des qualifications pour la coupe du monde 2018. Le tenant du titre est l'équipe des Fidji qui sont également les premiers champion olympique de la discipline depuis l'inter-saison 2016. Le Japon est l'équipe promue cette saison. L'Afrique du Sud domine finalement la compétition en remportant cinq étapes du circuit, disputant huit finales et étant sacré lors de l'avant-dernière étape à Paris. PrésentationÉquipesLes 15 équipes suivantes disputent les 10 étapes du circuit mondial. Le Japon, qui a remporté le tournoi de qualification de Hong Kong 2016, a pris la place du Portugal, relégué la saison précédente[1]. ÉtapesCette année, 10 étapes sont au programme, réparties suivant le même programme que la saison précédente[2].
Carte, ville et stades
Qualification coupe du monde 2018La compétition sert également de qualification pour la coupe du monde 2018 qui se déroulera à San Francisco aux États-Unis au cours du mois de . Les quarts de finalistes (donc 8 équipes) de la précédente édition sont qualifiés d'office. Ces 8 équipes évoluent toutes en World Series : Afrique du Sud, Angleterre, Australie, Nouvelle-Zélande, Fidji, France, Kenya et Pays de Galles. Les États-Unis sont qualifiés d'office en tant que pays hôte de la compétition. Ainsi, les quatre premières places des World Series sont qualificatives pour la coupe du monde, hors équipe déjà qualifiés. Les autres nations devront passer par des qualifications régionales[3]. Contexte de pré-saisonLe circuit mondial sort de ses premiers Jeux olympiques disputés en à Rio de Janeiro et remportés par les fidjiens. La saison dernière avait vu de nombreuses stars du rugby à XV venir, ou revenir, dans le circuit mondial avec l'espoir de participer à ses Jeux olympiques. Cette année, moins de stars sont attendues sur le circuit et certaines équipes en profitent pour rajeunir leurs effectifs en vue des prochains Jeux olympiques de 2020. C'est le cas du Japon, promu cette année mais quatrième à Rio, qui fait débuter neuf joueurs sur douze lors du premier tournoi de la saison à Dubaï, ou encore de l'Australie ou de l'Argentine[4]. Ce n'est cependant pas le cas de toutes les nations, certaines continuent de s'appuyer sur la même ossature que la saison précédente (France, Angleterre, Afrique du Sud par exemple)[4]. Des nouveaux cycles sont lancés avec le départ d’entraîneurs emblématiques : pour la Nouvelle-Zélande après sa désillusion aux Jeux olympiques (cinquième) qui perd Gordon Tietjens[5] mais également pour les Fidji à la suite du départ de Ben Ryan[6]. FormatCompétitionClassement généralLes World Series est le circuit mondial de rugby à sept composé de dix étapes se déroulant de à . Des points sont attribués en fonction du classement de l'étape et l'équipe qui compte le plus de points à la fin des dix étapes remporte le titre. L'équipe permanente qui compte à la fin le moins de points perd son statut d'équipe permanente pour la saison prochaine aux dépens du vainqueur du tournoi de qualification se déroulant à Hong Kong[7]. Les étapes fonctionnent par paires géographiques et temporelles : entre deux étapes, il peut y avoir une semaine de repos ou plusieurs (quatre ou cinq), mais les étapes qui ne sont séparées que d'une semaine de repos sont regroupées géographiquement. On distingue cinq tournées :
Déroulement des étapes
ChangementsEn , World Rugby annonce des modifications sur les titres honorifiques de chaque tournoi : La Cup verra les trois premières équipes récompensées par des médailles d'or, d'argent et de bronze ; Le Bowl devient le Challenge Trophy ; Les Plate et Shield sont rétrogradés au simple rang de matches de classement[8]. Seuls les titres évoluent, le reste du tournoi ne varie pas et garde le même format que l'année précédente (même principe de qualification en poule, même fonctionnement pour les différentes parties des tableaux finaux). La finale de la Cup se joue désormais en deux mi-temps de sept minutes, comme les autres matches, au lieu de deux fois dix minutes lors des précédentes éditions des World Series[9]. ClassementClassement général
Si deux ou plusieurs équipes sont à égalité à la fin de la saison on les départage selon les règles suivantes :
Évolution du classement
Résultats des étapesDubaïLes séries mondiales débutent le vendredi à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Les Sud-Africains remportent le tournoi après avoir battu en Cup la Nouvelle-Zélande (40-0), puis le pays de Galles (36-5) et enfin les Fidji (26-14). L'Ouganda est l'équipe qui s'est qualifiée pour la compétition, à la suite de ses résultats dans le championnat d'Afrique. Après avoir fini dernier de sa poule comprenant l'Afrique du Sud, l'Écosse et les États-Unis, l'Ouganda est reversé en Challenge Trophy face aux Samonans[E 1]. Après un nouvel échec, les Ougandais rencontrent les Japonais en demi-finale et remportent alors leur première victoire dans le circuit mondial sur le score de 26 à 19[11]. Individuellement, le Sud-Africain Seabelo Senatla finit en tête du classement des meilleurs marqueurs d'essais (avec 11 réalisations) et en tête du classement des réalisateurs (avec 55 points, dont aucune transformation ou pénalité)[S 1]. Il inscrit notamment un triplé en demi-finale face aux Gallois. L'anglais Dan Norton remporte lui le titre d'Impact Player[I 1] et le meilleur joueur de la finale est le Sud-africain Chris Dry[J 1].
Finale
Affluence Le tournoi se déroule en même temps que la première étape du circuit féminin. Le tournoi de Dubaï parvient à réaliser la plus grosse affluence de son histoire avec environ 100 000 personnes qui assistent aux deux jours de compétitions[12]. Le CapUne semaine après le tournoi de Dubaï, le circuit mondial passe dans la ville du Cap en Afrique du Sud. Les Anglais remportent leur premier tournoi depuis et une victoire à Tokyo, en battant en finale les hôtes du tournoi, l'Afrique du Sud (19-17). En sortant deuxième de sa poule à la suite d'une défaite contre la Nouvelle-Zélande, l'Angleterre rencontre les Fidjiens en quart de finale (31-26 après égalisation dans le temps additionnel puis prolongation) et les Écossais en demi-finale (33-14). L'Ouganda participe à son second tournoi de la saison et connaît sensiblement le même parcours qu'à Dubaï en remportant un match face aux Japonais, au même stade de la compétition (21-17)[E 2]. Individuellement, le Français Terry Bouhraoua vainqueur du Challenge Trophy, finit en tête du classement des marqueurs d'essais avec 10 réalisations, et également du classement des réalisateurs avec 76 points[S 2]. L'Anglais Dan Norton conserve le titre d'Impact Player[I 2] et son compatriote Ruaridh McConnochie remporte le titre de meilleur joueur de la finale[J 2].
Finale
Affluence L'étape Sud-africaine des World Series accueil un total de 109 000 personnes au Cape Town Stadium (capacité de 55 000 places), réalisant un record d'affluence pour ce tournoi[13]. WellingtonLe tournoi de Wellington se déroule du 28 au au Westpac Stadium. L'Afrique du Sud remporte son second tournoi de la saison en battant deux fois les fidjiens (en poule 31-12, en finale 26-5). La Canada, après avoir terminé en tête de sa poule, parvient à se hisser en finale pour la troisième place, passant de la douzième à la quatrième place. L'équipe hôte, la Nouvelle-Zélande termine sixième après deux défaites lors de la deuxième journée face aux fidjiens et face aux argentins. L'équipe invitée est la Papouasie-Nouvelle-Guinée qui terminera à la quatorzième place du classement sans avoir remporté le moindre match[E 3]. Individuellement, le Sud-Africain Seabelo Senatla termine meilleur marqueur d'essais avec 8 unités et meilleur réalisateur, à égalité avec l'écossais Gavin Lowe (4 essais et 10 transformations), avec 40 points[S 3]. Senatla termine également Impact Player[I 3] du tournoi et meilleur joueur de la finale[J 3].
Finale
Affluence Depuis la première saison des World Series en 1999-2000, le tournoi de Nouvelle-Zélande se déroule au Westpac Stadium dans la capitale néo-zélandaise. 20 000 personnes assistent sur deux jours au tournoi dans un stade d'une capacité de 36 000, constituant la pire affluence depuis la création des World Series[14]. La viabilité du tournoi à Wellington est alors remise en cause par les organisateurs[15]. SydneyUne semaine après le tournoi de Wellington, le circuit mondial passe par la ville de Sydney en Australie. L'Afrique du Sud remporte son troisième tournoi de la saison, malgré une défaite en phase de poule face à l'Angleterre (15-21), ces mêmes anglais battus le lendemain en finale (29-14). Après avoir fini second de leur poule derrière les néo-zélandais mais devant les écossais, les australiens finissent le tournoi à la quatrième place, après une nouvelle défaite contre la Nouvelle-Zélande (14-29). Pour son second tournoi de la saison, la Papouasie-Nouvelle-Guinée échoue au même stade qu'à Wellington, sans avoir remporté de match[E 4]. Individuellement, le Sud-africain Seabelo Senatla remporte pour la troisième fois en quatre étapes le titre de meilleur marqueur d'essai avec 9 réalisations. Il termine également meilleur marqueur avec 45 points inscrits[S 4]. Il remporte pour la seconde fois consécutive le titre de meilleur joueur de la finale[J 4]. Le russe German Davydov, vainqueur du Challenge Trophy, remporte lui le titre d'Impact Player du week-end[I 4].
Finale
Affluence Pour la seconde fois de la saison, le tournoi masculin est disputé en même temps que le tournoi féminin. Le tournoi masculin se déroule du samedi au dimanche et le tournoi féminin du vendredi au samedi. Au total, 75 412 personnes assistent aux trois jours de compétition, dont 4 800 le vendredi[16]. Las VegasLe tournoi de Las Vegas est le premier tournoi de la saison à se dérouler sur trois jours : du 3 au au Sam Boyd Stadium dans le Nevada. L'Afrique du Sud remporte son quatrième tournoi de la saison après avoir battu les Fidji en finale (19-12) et les États-Unis en demi-finale (20-17). Les États-Unis terminent la troisième place de la compétition après être sorti en seconde position de leur poule derrière l'équipe d'Angleterre. Ils se défont de l'Argentine en quart de finale (21-19) et battent les néo-zélandais (19-15) pour décrocher une médaille de bronze. L'équipe invitée pour ce tournoi est le Chili qui termine à la quinzième place avec uniquement des défaites, mais qui perd en quart de finale de Challenge Trophy face aux kenyans par deux points d'écarts (19-21)[E 5]. Individuellement, l'australien Lachie Anderson termine meilleur marqueur de la compétition avec 7 essais et le gallois Ethan Davies termine meilleur réalisateur avec 39 points[S 5]. Le meilleur joueur de la finale est le Sud-africain Roscko Speckman[J 5] et l'Impact Player est le fidjien Vatemo Ravouvou défait en finale[I 5].
Finale
Affluence Las Vegas est le troisième et dernier tournoi à se disputer en même temps que les Women's Sevens Series. Dans le Sam Boyd Stadium, le record d'affluence total est battu ainsi que celui de la meilleure affluence sur une journée. Ainsi, 80 691 places sont vendus, dont 18 633 le vendredi, 35 901 le samedi et 26 157 le dimanche[17]. VancouverPour la seconde fois de l'histoire des World Series, le circuit mondial s'arrête au BC Place Stadium de Vancouver en Colombie-Britannique. L'Angleterre remporte son second tournoi de la saison après être sortie d'un poule contenant, entre autres, l'Afrique du Sud (12-12), battu la Nouvelle-Zélande en quart de finale (14-12) puis les Fidji en demi-finale (40-7) et enfin les Sud-africains (19-7). Le pays hôte le Canada parvient à sortir de sa poule composé de la Nouvelle-Zélande, la Russie et l'Écosse mais perd ses deux rencontres le dimanche face à l'Afrique du Sud (7-36) et face à l'Argentine (5-12). Pour son deuxième tournoi consécutif, le Chili gagne son premier match en World Series cette saison face à la Russie en quart de finale de Challenge Trophy (10-0) terminant le tournoi à une onzième place ex-aequo, meilleure performance d'une équipe invitée cette saison[E 6]. L'américain Perry Baker (quatrième) termine meilleur marqueur d'essais avec 9 réalisations et meilleur réalisateur avec 45 points inscrits[S 6]. Pour la troisième fois depuis le début de la compétition, Dan Norton remporte le titre d'Impact Player du tournoi[I 6], mais également celui de meilleur joueur de la finale[J 6].
Finale
Affluence Pour la seconde saison du tournoi du Canada, l'affluence du week-end s'élève à 76 000 places vendues, augmentant le nombre de places vendues de 26% par rapport à la saison passée[18]. Hong KongLe tournoi de Hong Kong se déroule les 7, 8 et au Hong Kong Stadium. Tournoi principalLa Corée du Sud, non qualifiée pour le tournoi de qualification, est l'équipe invitée au tournoi principal. Les Fidji, qui retrouvaient des champions olympiques absents lors des derniers tournois[19], remportent leur premier tournoi en World Series depuis un an et une victoire sur cette même étape. Les fidjiens battent en finale l'Afrique du Sud (22-0) après s'être défait des australiens (33-12) et des canadiens (19-12). Les États-Unis terminent à la quatrième place après une défaite contre l'Australie (26-19) et une élimination en demi-finale par les Sud-africains après prolongations (29-24). L'équipe invitée, la Corée du Sud, termine à la dernière place du classement avec aucune victoire[E 7]. L'anglais Dan Norton profite du match d'ouverture du tournoi face à la Corée du Sud pour battre le record d'essais de Collins Injera en World Series[20]. C'est l'américain Perry Baker qui termine meilleur marqueur d'essais avec 9 réalisations et meilleurs réalisateurs avec 45 points[S 7]. Le russe Vladimir Ostroushko, qui disputait son premier tournoi de la saison, remporte le titre d'Impact player[I 7] et le fidjien Kalione Nasoko remporte le titre de meilleur joueur de la finale[J 7].
Finale
Tournoi de qualificationEn parallèle du tournoi principal se déroule le tournoi de qualification qui permettra à l'équipe vainqueur de gagner son statut d'équipe permanente la saison prochaine. Douze équipes issues des qualifications régionales (deux équipes par zone) sont qualifiées :
L'Espagne remporte le tournoi de qualification et la finale entre équipes européennes face à l'Allemagne sur le score de 12 à 7[23]. Le pays hôte, Hong Kong, échoue en quart de finale face aux allemands en concédant un essai dans les dernières minutes de jeu (14-7)[24].
SingapourLe week-end suivant, le circuit mondial s'arrête à Singapour. Le Canada remporte le premier tournoi de son histoire en battant en finale les États-Unis (26-19). Les quarts de finale voient les favoris tomber (Afrique du Sud, Fidji, Nouvelle-Zélande) respectivement face à l'Australie, les États-Unis et le Canada. L'Angleterre parvient à se qualifier en demi-finale en battant le tenant du titre, le Kenya, grâce à une pénalité de Dan Bibby dans le temps additionnel (13-12). Les anglais chutent ensuite face aux canadiens (17-5) qui retrouvent en finale les américains, large vainqueurs des australiens (40-7) pour la première finale nord-américaine de l'histoire des World Series. L'équipe invitée est celle de Hong Kong qui termine à la dernière place du tournoi, mais qui parvient à battre la Russie en phase de poule (26-19). Individuellement, le fidjien Waisea Nacuqu termine meilleur marqueur et meilleur réalisateur du tournoi avec 9 essais inscrits et une transformation, soit 47 points. Le canadien Nathan Hirayama remporte le titre de joueur de la finale et le gallois Sam Cross remporte le titre d'Impact Player. Deux joueurs parviennent à inscrire une pénalité, le français Jean-Pascal Barraque (contre l'Angleterre) et l'anglais Dan Bibby (contre le Kenya).
ParisLe tournoi de Paris se déroule les 13 et au Stade Jean-Bouin. L'équipe invitée est l'Espagne.
LondresLe tournoi de Londres se déroule les 20 et au Stade de Twickenham. L'équipe invitée est l'Espagne.
StatistiquesPar équipesClassements en fin de saison[25]
Statistiques joueursClassements en fin de saison[26]
Trois joueurs ont également inscrit une pénalité : Nathan Hirayama , Jean-Pascal Barraque et Dan Bibby . RécompensesWorld Rugby Sevens Series AwardsL'ensemble des récompenses de la saison sont remises à l'issue du dernier tournoi au stade de Twickenham[27]. Meilleur espoirL'Argentin Matías Osadczuk remporte le titre de meilleur espoir de la saison, en devançant Kalione Nasoko (Fidji) et Vilimoni Koroi (Nouvelle-Zélande). Impact PlayerClassement final à l'issue de la saison : Équipe type de la saison
Par tournoisPerformances individuelles
Présence dans l'équipe type
Notes et référencesRéférences
Blog World Rugby de l'étape
Statistiques individuelles de l'étape
Impact Player
Joueur de la finale
AnnexesArticles connexesLiens externes
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