Conseiller municipal de Suresnes et président du groupe d'opposition municipale depuis 2008, il est élu sénateur des Hauts-de-Seine en 2017 sous l'étiquette du PS, avant de rejoindre en le groupe La République en marche (renommé RDPI l'année suivante), dont il est nommé vice-président.
En 2020, il est nommé secrétaire général de Territoires de progrès (parti politique fondé par Olivier Dussopt et Jean-Yves Le Drian), puis délégué général sous la présidence d'Olivier Dussopt lors du congrès d'octobre 2021.
Athlète national sur 400 mètres haies, il fait partie des trente sportifs de haut niveau sélectionnés à travers l’Europe et envoyés dans un gymnase antique reconstitué (une palestre) dans la ville d’Olympie, à l’occasion des Jeux olympiques d'été de 2004 à Athènes. Le documentaire-réalité Les Champions d’Olympie, produit par Arte, a ressuscité la compétition telle qu’elle se déroulait dans la Grèce antique[1].
Membre du club d'athlétisme les « White Harriers de Suresnes », il est spécialiste du 400 mètres haies et du 400 mètres[2]. Il est classé National 2.
Missions
Le 12 février 2021, il est chargé d'une mission temporaire auprès de la ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion sur les conditions de développement des diverses formes d'organisation de l'emploi des travailleurs en mission courte. Rapport rendu public[3] (complément[4]) le 10 juin 2021 « La régulation des contrats à durée déterminée d'usage, enjeu de lutte contre la précarité[5] ».
Carrière professionnelle
Il fait sa première expérience professionnelle de 2001 à 2002 à New-York, comme manager de restaurant au Sofitel New York Hotel[6].
De 2002 à 2016, il est chef d'entreprise à Suresnes, dans l'organisation de réceptions et de traiteur[7]. Cette société a fait l'objet d'une liquidation judiciaire, laissant par ailleurs plus de 38 000 € de loyers impayés[8].
En 2016, il rejoint la mairie d’Alfortville, alors dirigée par Luc Carvounas, en tant que chargé de mission « commerces et le développement économique »[9].
Carrière politique
Au Parti socialiste
Lors du congrès du Parti socialiste de , il est élu premier secrétaire fédéral des Hauts-de-Seine à 59 %[10], face au candidat soutenu par Jean-Marc Germain[réf. nécessaire]
Lors des primaires socialistes de 2017[11],[12], il ne prend officiellement parti pour aucun candidat, restant sur la simple neutralité des primaires dont il a la charge dans les Hauts-de-Seine.
En , alors président de la fédération PS des Hauts-de-Seine, il est interpellé par le Mouvement des jeunes socialistes pour faire stopper les ralliements des personnalités socialistes à Emmanuel Macron. Xavier Iacovelli répond qu'il ne « souhaitait pas une chasse aux sorcières, au même titre que lors de l'épisode des frondeurs contre le gouvernement »[13].
En , il est officiellement investi pour conduire la liste du « rassemblement progressiste » (PS, Écologistes, DVG, Démocrates) à l’occasion des élections sénatoriales de 2017, affirmant : « « Nous sommes la force centrale face à la droite du département. Nous avons la base électorale la plus forte »[14]. Le , la liste menée par Xavier Iacovelli comptabilise 199 voix des grands électeurs, permettant à celui-ci d’être élu sénateur des Hauts-de-Seine[15].
Lors du congrès de 2018, sa motion arrive en tête du département (40 %), lui permettant d'être réélu à la tête de la fédération PS des Hauts-de-Seine le [16],[17].
Un audit financier du Parti socialiste révèle en 2019 que Xavier Iacovelli a confié à l'entreprise JFI Environnement, dirigée par sa sœur, des travaux de désamiantage dans les locaux acquis en mars 2017 par la fédération départementale qu'il dirigeait. Ce contrat a selon lui été attribué en parfaite légalité et en toute transparence[18].
Départ du PS et rapprochement avec La République en marche
En , Xavier Iacovelli reproche au premier secrétaire du PS Olivier Faure sa décision de placer l'essayiste Raphaël Glucksmann à la tête de la liste PS pour les élections européennes. Il menace, dans ces conditions, de ne pas voter pour cette liste aux européennes. « Je ne vois pas pourquoi je voterai pour une liste qui ne me convient pas. Je n’exclus pas de voter blanc »[19],[20].
Le , il fait partie des dix sénateurs socialistes qui s'abstiennent sur le discours de politique générale d'Édouard Philippe, contre l'avis du groupe PS[21].
En rupture avec la ligne politique du Parti socialiste, il indique qu'il se sent « libre » depuis sa démission en de la tête de la fédération des Hauts-de-Seine[22].
Le , il quitte le PS et le groupe SOC du Sénat, à la suite de la parution dans le Journal du dimanche du « manifeste pour un pôle de gauche dans la majorité » LaREM[23],[24],[25],[26].
Élu le , Xavier Iacovelli est le plus jeune sénateur tête de liste de la mandature et le troisième plus jeune du Sénat. À ce titre, il fait partie du « bureau d'âge » lors de la première séance, lors de laquelle Gérard Larcher est élu président[33].
Le , Xavier Iacovelli organise un colloque sur « l’origine du commerce parallèle de tabac et les solutions pour y mettre fin », au cours duquel Seita-Imperial Tobacco a « reconnu pour la première fois que l’immense part du commerce parallèle de tabac est composé de leurs cigarettes »[34],[35].
Le , il annonce la création d’un groupe de travail informel et transpartisan sur la protection de l’enfance, qui a pour vocation « d’associer des sénatrices et des sénateurs de tous bords politiques »[36].
Réforme des retraites : le sénateur Renaissance, Xavier Iacovelli, dénonce « des menaces de plus en plus virulentes »[37] à l'égard des élus favorables au texte.
Retraites : « Le droit de grève, ce n’est pas le droit de pourrir la vie des Français »[39], lâche Xavier Iacovelli.
Xavier Iacovelli, sénateur Renaissance des Hauts-de-Seine : « être représentant du peuple, ce n'est pas forcément venir en t-shirt dans l'hémicycle »[40].
Lors du mouvement des Gilets jaunes, il invite les Alto-Séquanais à intégrer le conseil sénatorial qu'il a créé lors son élection, jusque-là réservé aux élus locaux[42].
En réaction au refus de la présidence du Sénat et de la commission des Affaires sociales de créer une délégation aux droits des enfants, il s'emporte au micro de Public Sénat : « On crée des groupes d’études sur la truffe, mais pas sur la protection de l’enfance ! »[43].
Il est, depuis 2016, conseiller de territoire de Paris Ouest la Défense, à la suite de la création de la Métropole du Grand Paris[45].
Le , il lance sa troisième campagne municipale et sollicite le soutien de LaREM[46], qu'il obtient en novembre. La décision de la commission d'investiture du parti avait jusque là été reportée plusieurs fois, alors que le dauphin du maire sortant Christian Dupuy, Guillaume Boudy, sollicitait lui aussi l'investiture. La députée de Suresnes Isabelle Florennes (MoDem), dont le parti est allié à LaREM au niveau national, juge le choix porté sur Xavier Iacovelli « incompréhensible et regrettable » et ne se sent pas engagée par cette décision en vue du scrutin[47].
Au premier tour du , sa liste obtient 26,84 % des voix, se classant en deuxième position derrière Guillaume Boudy (union de la droite, LR), qui obtient 39,07% des voix, et devant Yohann Corvis (15,75 %, divers droite, LR dissident)[48]. La liste « Suresnes pour seule ambition » qu'il conduit recueille 32,44 % des suffrages au second tour et se classe à nouveau derrière celle de Guillaume Boudy, élu maire. Xavier Iacovelli conserve donc son siège de conseiller municipal[49].
Condamnation pour escroquerie
En 2014, Xavier Iacovelli est reconnu coupable d'escroquerie et condamné par le tribunal de Nanterre par un jugement définitif à trois mois de prison avec sursis et à verser 1 500 € à la municipalité de Suresnes. Il était accusé d'avoir permis en 2009 à une militante socialiste qui était sur la liste municipale de 2008, mais non élue, de bénéficier indûment d'une formation en communication et prise de parole. Il est également condamné à payer une amende de 3 120 € solidairement avec cette dernière. La formation, financée par la ville, était en effet strictement réservée aux élus dans le cadre du droit à la formation des élus. La mairie avait porté plainte en 2010. Lors de la campagne électorale de 2014, la municipalité sortante communique sur le sujet[50].