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École navale

École navale
Histoire
Fondation
1830
Statut
Type
École militaire, École d'ingénieurs
(EPSCP)
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Devise
« Pour la France, par les mers, nous combattons. » (Depuis 2021)
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
1 500 par an tous cursus confondus[1]
Localisation
Pays
Campus
Base de Lanvéoc-Poulmic
Ville
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L'École navale est l'école militaire d’enseignement supérieur française qui assure la formation initiale des officiers de la Marine nationale. Ceux-ci sont destinés à occuper des postes de commandement à bord des bâtiments de surface, des sous-marins, dans l'aéronautique navale, dans les formations de fusiliers marins et commandos puis au sein des états-majors.

Elle constitue — avec l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, l'École de l'air, l'École des officiers de la Gendarmerie nationale, l'École polytechnique et l’École de santé des armées — l'une des six grandes écoles militaires françaises. C’est aussi l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[4].

L’École navale et son institut de recherche (IRENav) sont installés sur un site de 100 hectares au sud de la rade de Brest, à Lanvéoc-Poulmic.

Elle est commandée par le vice amiral Laurent Hemmer, depuis le [5].

Historique

Histoire de l'école

Un des Borda, à bord duquel l'école navale était installée de 1840 à 1913.
Un élève de l'école de marine de Brest, dessin attribué à Jean-Baptiste Isabey (1767-1855), localisation inconnue.

La formation des officiers de vaisseaux de la marine royale a longtemps été assurée par un apprentissage embarqué essentiellement empirique et pratique. Sous l'Ancien Régime, de nombreux officiers de la Marine royale (en particulier de la Flotte du Ponant) sont des jeunes nobles formés par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui possède une importante flotte. À partir de leur institution au XVIIe siècle, les Compagnies des Gardes de la Marine et du Pavillon[6] basées dans les ports de guerre Brest, Rochefort et Toulon, forment les officiers. Une première « école navale », dénommée École royale de la Marine du Havre est ouverte en 1773 par le roi Louis XV pour rénover la formation des officiers de la Marine royale. Mais Louis XVI la ferme en 1775, et remet en service les Compagnies des gardes de la Marine[7].

Sous le premier Empire, à partir de 1810, les Écoles spéciales de marine, embarquées, à Brest sur le Tourville et à Toulon sur le Duquesne, prennent le relais.

Fondé le , le Collège royal de la Marine leur succède[8] en 1818 à Angoulême et fonctionne jusqu'à la fin de la Restauration (1830) sous la direction de l'amiral Barbier de la Serre. Ce collège était implanté sur le lieu de l’actuelle gare de chemin de fer.

En 1827 par décision du gouvernement de Charles X, est rétablie à Brest une école embarquée sur un vaisseau-école, l'Orion qui prend le nom (confirmé en 1830) d’École navale[9]. L'École restera embarquée (à flot) jusqu'en 1914, date à laquelle elle est transférée à terre[10]. Elle est aujourd'hui implantée au sud de la rade de Brest, à Lanvéoc, dans l'anse du Poulmic.

Les élèves de l'École navale sont surnommés Bordaches, à partir du nom des vaisseaux baptisés Borda (trois successifs entre 1840 et 1913) et qui ont accueilli l'École navale jusqu'en 1913. Un synonyme est types-baille.

En 2017, l'école devient un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel avec le statut de Grand établissement sous tutelle du ministère de la Défense[11].

Les Borda successifs de l'École navale

Instituée en 1830, l'École navale fut d'abord embarquée à bord de vaisseaux désarmés, mouillés (ou amarrés sur coffre) dans la rade abri de Brest. Le premier vaisseau à bord duquel elle fut installée se nommait l'Orion ; ce dernier fut remplacé en 1840 par le Commerce de Paris, ancien vaisseau en bois à trois-ponts admis au service en 1808. Le Commerce de Paris ayant un nom inapproprié pour une École navale, on le rebaptisa Borda (du nom de Jean-Charles de Borda, célèbre savant français et ingénieur du génie maritime du XVIIIe siècle).

Ce nom perdura ensuite puisque ses deux successeurs immédiats conservèrent la tradition des Borda[12].

En 1863, on transféra l'École sur le Valmy (devenant Borda deuxième du nom), puis en 1890 sur L'Intrépide (devenant Borda, troisième du nom). En 1913 cet ultime Borda fut remplacé par le Duguay-Trouin[13] précédemment vaisseau-école d'application des aspirants[14] et qui devint à son tour (officieusement et symboliquement) Borda, quatrième du nom[15].

Commandants de l'école navale

Les traditions à bord du Borda

La cérémonie d'entrée au Borda

L'arrivée du Duguay-Trouin (ou Borda V) à Brest en 1901.

« Les nouveaux étaient embarqués au ponton du pont Gueydon, un jour avant les anciens. Entassés comme des moutons dans une canonnière, ils étaient pleins d'entrain et de joie en lançant un adieu à leurs familles. À peine arrivés, on les classait, on les numérotait, on leur enlevait leurs vêtements pour leur donner la blouse blanche et le pantalon de toile des conscrits et on leur rasait la tête.

Le surlendemain, les parents étaient admis sur le Borda à la messe de rentrée qui était célébrée dans l'entrepont servant d'étude. Des pavillons entouraient l'autel, un seul fauteuil était réservé au Pape, surnom du capitaine de vaisseau commandant l'École. Les parents prenaient place sur les bancs, et alors entraient les élèves, les anciens les premiers, se rangeant sur les côtés, et ensuite les nouveaux faisant triste mine dans leur nouveau costume sous les quolibets des anciens criant : « Caillou ! caillou ! » pour saluer les têtes rasées. Alors commençait la messe, tandis que la musique des équipages de la flotte, restée sur le pont, jouait des morceaux religieux.

Déjà la veille les anciens avaient procédé à la reconnaissance des nouveaux ; chacun avait choisi son fistot et ceux-ci arrivaient pour dîner à la salle à manger où la soupe était servie. « Qu'est-ce que cela ? », disaient les anciens aux nouveaux, « vous croyez que vous allez dîner ? Apprenez qu'un officier de marine doit savoir se passer de dîner ».

Et aussitôt, ils jetaient par les sabords toute la vaisselle et les bouteilles. Mais les anciens sortaient alors de leurs poches des gâteaux et du madère pour les pauvres nouveaux : c'était leur adoption.

Ce qu'on en a jeté de ces assiettes pendant tant d'années ! On prétendait même que leur amoncellement sur le fond de la rade servait de pilotis au vieux Borda et qu'il ne tenait plus que par là.

Cette tradition était respectée. On se contentait de faire payer la casse aux parents, et c'était fort peu de choses[16] ».

Les autres traditions

« Une autre cérémonie traditionnelle à bord du Borda était la remise du sabre au fistot par son père baille, pour le premier jour de sortie ; le fistot se mettait à genou et baisait la lame du sabre comme s'il était armé chevalier par un preux.

Au printemps, quand avait lieu la première sortie en canot, avait lieu une autre consécration, celle du baptême, que les anciens administraient aux nouveaux à grand renfort de seaux d'eau[16]. »

L'argot baille

L'École navale est traditionnellement appelée La Baille (et non "la Navale"). Son argot est l'argot baille.

L'apprentissage du métier de marin

« Dès les premiers jours, les anciens accompagnent les nouveaux dans l'ascension des haubans, et leur font faire le rétablissement pour entrer dans la hune. C'est la première étape. Puis vient l'ascension à la seconde hune, et peu à peu, chacun s'accoutume à n'avoir pas le vertige, à courir sur la corde tendue au-dessous de chaque vergue, à lâcher la voile et à la remonter par les ris, tout cela aux commandements du sifflet.

Bien que le métier de gabier soit devenu inutile avec les modernes navires de guerre, on l'enseigne toujours à nos élèves-officiers, pour qu'ils soient aptes à ramener une prise en cas de guerre, et à la diriger avec ses voiles.

Les deux années d'école étaient remplies par tout ce que doit apprendre un officier de marine : la rame, la voile, la machine, les exercices d'infanterie [dits «cabillot», par analogie avec les tiges de bois alignées qui servaient à tourner les drisses], la manœuvre du canon, les signaux de timonerie avec les drapeaux, le service du bord, les mathématiques supérieures, la géographie, l'hydrographie, l'anglais, et encore je ne sais combien de choses.

Puis venait la troisième année où les anciens, devenus aspirants de deuxième classe, reçoivent les aiguillettes, qu'ils ne porteront plus que s'ils deviennent officiers d'ordonnance (...). Ils visitent les principaux ports de la Méditerranée, les fjords de Norvège, les deux Amériques, passent quelquefois le carnaval à La Nouvelle-Orléans, le plus beau et le plus gai carnaval du monde, et reviennent pour prendre place sur un vaisseau comme aspirant de première classe pendant deux ans avant de passer enseignes[16]. »

L'École navale à terre

Défilé des troupes de l'École navale sur l'hippodrome de Longchamp le .
L'inauguration de l'École navale par le président de la République Albert Lebrun le .

Dès le début du XXe siècle, un projet d'installation à terre de l'École navale a failli aboutir, l'emplacement choisi étant à la Pointe, dans le quartier de Recouvrance à Brest, mais il échoua faute de financement. L'école s'installa toutefois en 1915 dans des bâtiments existants à Laninon, également à Recouvrance.

La première pierre de l'École navale est posée le par Georges Leygues, alors ministre de la Marine, et elle est inaugurée le à Saint-Pierre-Quilbignon, alors commune indépendante de Brest[17] par le président de la République Albert Lebrun[18].

Indépendamment de cette mise à terre de l'école, l'année terminale d'instruction et de formation à la mer (l'École d'application) a été préservée sous la forme de la traditionnelle campagne (parfois autour du monde), en particulier à bord des Jeanne d'Arc successives : la Jeanne d'Arc (1899), la Jeanne d'Arc (1930), la Jeanne d'Arc (porte-hélicoptères) (1964). Depuis le désarmement de cette ultime Jeanne d'Arc en 2010, la campagne d'application se déroule désormais sous le nom de "Mission Jeanne d'Arc" au sein d'un groupe de bâtiments comprenant l'un des trois Porte-hélicoptères amphibies (PHA) et une frégate.

En 1945, les destructions importantes subies par l’École navale de Saint-Pierre-Quilbignon pendant la Seconde guerre mondiale ne permettaient pas d’accueillir rapidement les élèves officiers dans des conditions acceptables. Elle fut transférée dans des baraquements provisoires à la base d'hydravions de Lanvéoc[19], située dans la baie du Poulmic. Les bâtiments définitifs de la nouvelle « École navale » à cet endroit furent inaugurés en 1965 par le général De Gaulle[20]. L'ancienne École navale de Saint-Pierre-Quilbignon abrite désormais le centre d'instruction naval de Brest qui compte le lycée naval de Brest, l'école de maistrance et l'École des mousses.

Filière Officier

Cursus ingénieur

Garde au drapeau de l'École navale.
Galon d'élève-officier.

Le cursus ingénieur est un cursus en trois ans après les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Fin 2009, l'École navale (aussi connue sous le nom de Centrale Poulmic) a adapté sa formation afin de s'inscrire complètement dans le schéma européen d'enseignement. Les étudiants sont recrutés sur banque d'épreuve du Concours Centrale-Supélec après deux ou trois ans de maths sup et maths spé (MP, PC, PSI). Le cursus s'articule sur six semestres, soit 180 crédits ECTS :

  • semestre 1 : formation maritime et militaire élémentaire ;
  • semestre 2 : tronc commun scientifique ;
  • semestre 3 : options scientifiques et Relations internationales ;
  • semestre 4 : voie d'approfondissement scientifique et environnement de la Défense ;
  • semestre 5 : projet de fin d'études ;
  • semestre 6 : campagne d'application à la mer : Mission Jeanne d'Arc.

À la fin de ce cursus, ils se voient attribuer le titre d'ingénieur diplômé de l'École navale (et depuis 2009 le grade universitaire de master). Ce diplôme est reconnu par la commission des titres d'ingénieurs (CTI).

Epée d'officier d'un corps non combattant (poignée, garde, dragonne d'officier supérieur).
Épée d'officier des commissaires de marine (poignée, garde, dragonne d'officier supérieur).

Après cette formation, ils poursuivent avec la formation maritime supérieure et spécialisation (cf. ci-dessous), ils sont promus enseigne de vaisseau de première classe .

Cursus officier sous-contrat

Le cursus formation de l'officier est suivi par les officiers sous-contrat. Cette formation initiale de l'officier dispensée à l'École navale vise à inculquer à ces jeunes diplômés de l'enseignement supérieur d'origines très diverses une culture maritime, une culture militaire et une formation d'ingénieur. Cette formation dure un an.

Elle est sanctionnée par l'attribution pour :

  • les officiers de marine filière conduite des opérations : par le brevet de chef de quart passerelle certification internationale STCW*95 ;
  • les officiers de marine filière énergie, propulsion : par le brevet de chef de quart machine ;

À la fin de cette année de formation, les aspirants sont nommés enseignes de vaisseau de deuxième classe, ils poursuivent avec la formation maritime supérieure et spécialisation (cf. ci-dessous).

Cursus des officiers recrutés sur concours interne

Béret avec insigne de l'École navale.

Le site de l'École Navale abrite également l'École militaire de la flotte qui forme les officiers mariniers recrutés sur concours interne ou sur dossier, le recrutement interne à l'École navale (filière des Élèves officiers de marine (EOM)), après une préparation spécifique locale (Cours préparatoire aux écoles d'officiers (CPEO)) ayant été de fait suspendu. L'école militaire de la Flotte dispose d'un drapeau.

Formation maritime supérieure et spécialisation

Après leur formation, soit dans le cursus ingénieur, soit dans le cursus sous-contrat, les jeunes enseignes effectuent un stage d'orientation puis rejoignent une école de spécialité qui leur permettra d'assurer en plus de leur fonction de chef de quart, les fonctions de chef de service.

À bord d'un bâtiment de surface, on peut citer par exemple la spécialité détection, lutte sous-marine, systèmes d'armes, systèmes d'information et de commandement. Il est également possible de devenir commando, sous-marinier ou encore plongeur-démineur. Les deux spécialités offrant la possibilité de rejoindre l'aéronautique navale sont pilote et énergie aéronautique.

Après cette deuxième période de formation, les jeunes officiers rejoignent leur première affectation embarquée.

La carrière

Autres filières

L’École navale assure la formation initiale pour Officiers réservistes (FOR). Ce cours, adressé à des stagiaires issus de la réserve citoyenne et opérationnelle, vise à améliorer leur connaissance de la Marine nationale et de ses missions et à compléter leur formation militaire.

L’École navale forme également des étudiants civils, des cursus en mastère spécialisé, ou en mastère recherche, se sont développés. De plus l'École navale par son institut de recherche accueille des doctorants.

Trois formations de type Mastère spécialisé et master sont proposées :

  • mastère spécialisé Énergies marines renouvelables ;
  • mastère spécialisé Cybersécurité des systèmes maritimes et portuaires ;
  • master recherche Environnement naval.

Moyens de l'École

L'école navale dispose de moyens pour assurer la formation maritime et scientifique des futurs officiers.

Moyens maritimes

  • Huit bâtiments-écoles de classe Léopard, collectivement surnommés « la ménagerie » (Léopard, Guépard, Jaguar, Lion, Lynx, Panthère, Chacal et Tigre), ils sont utilisés lors de périodes de deux semaines à la mer appelées "corvettes" durant lesquelles les élèves officiers apprennent les bases du métier de Chef de Quart.
  • Deux bâtiments d’instruction à la navigation (Glycine et Églantine).
  • Deux bâtiments d’instruction à la manœuvre (Engageante et Vigilante).
  • Quatre simulateurs de navigation "Iphigénie".
  • Plusieurs EDI, VLI et zodiacs dédiés à l'instruction à la manœuvre.

L'École navale possède aussi deux goélettes à hunier, la Belle Poule et l'Étoile qui servent de bateau école aux futurs chefs de quart passerelle de la marine nationale, ainsi qu'à la formation maritime de la plupart des élèves des écoles de spécialité du Groupe des écoles du Poulmic (manœuvriers, timoniers…). Elles participent souvent aux rassemblements de gréements traditionnels.

Moyens aériens

Les élèves-officiers reçoivent une initiation aéronautique dans le cadre de l'École d'initiation au pilotage (EIP) intégrée à l'Escadrille 50 S avec l'EOPAN.

Si cette dernière utilise des Mudry CAP 10, l'EIP dispose de Cirrus SR-20. Cette formation permet déjà de filtrer les futurs pilotes de l’aéronavale.

L'Institut de recherche de l'École navale

L’Institut de recherche de l'École navale (IRENav) est un centre de recherche pluridisciplinaire orienté vers le domaine maritime et militaire. Il est un des facteurs de la formation scientifique au sein de l’École navale. L’IRENav est membre du groupement d’intérêt scientifique « Europôle Mer ». Il est reconnu comme Équipe d’accueil (EA3634) par l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (AERES) dans le cadre de la contractualisation des laboratoires de l'École nationale supérieure d'arts et métiers (ENSAM). Il dépend du ministère des armées.

Traditions et vie associative

Anciens élèves

Parmi les anciens élèves, on compte nombre de marins célèbres, notamment :

Mais aussi :

N'y sont jamais entrés :

Le grand prix de l'École navale (GPEN)

Depuis 2002, l'École navale accueille chaque année les meilleurs équipages de monotypes au niveau européen. Fort du succès de cette épreuve de voile sportive unique dans le paysage nautique, l'École navale a reçu le label de la Fédération Française de Voile pour organiser les Championnats de France de voile monotypes Habitables à l'issue de l'édition 2009. Cette reconnaissance symbolise l’espace d’échanges et d’ouverture sur le monde maritime de haut-niveau que représente l'École navale.

La rade de Brest et la Presqu'île de Crozon (Lanvéoc, Morgat, Camaret-sur-Mer et Roscanvel) accueillent cet événement nautique majeur chaque année pendant le long week-end de l'Ascension.

Le grand prix de l'École navale est passé de quatre séries et 60 bateaux présents en 2002 à une dizaine de séries et plus de 200 bateaux présents ces dernières années.

Historique des éditions du GPEN
Édition : Dates : Nombre d'inscrits : Séries :
18e 30 mai au 1er juin 2019 207 bateaux 14 séries : Diam 24, J80, Muscadet, Open 5.70, Gib'Sea plus, Corsaire, Multi 50, Handivoile sur Mini JI

dont 6 nouvelles séries : Fareast 28, Open 500, Flying Fifteen, First 18, First 24, Handivoile sur Neo 495

17e 8 au 12 mai 2018 211 bateaux 13 séries : Multi 50, Diam 24, J80, Muscadet, Seascape 18 et Seascape 24, Mach 6.50, Open 5.70, Gib'Sea plus, J22, Corsaire, Speed Feet 18, Handivoile sur Mini JI
16e 24 au 28 mai 2017 216 bateaux 12 séries : Diam 24, J80, Requins, Cap Corse, Seascape 18, Mach 6.50, Open 500, Open 5.70, Laser SB 20, Gib'Sea Plus, Corsaire, Handivoile sur MiniJi

L'École navale permet ainsi un des plus grands rassemblements de voiliers monotypes de nouvelles générations et organise avec ses partenaires institutionnels et privés, une compétition à son image : sportive, technologique, performante et tactique.

Le site Internet officiel du GPEN est https://www.gpen.fr.

Théâtre à l'École navale

Chaque année, une troupe de théâtre est constituée à l'École navale. Sous la direction des différents professeurs sciences humaines, elle est composée des élèves de deuxième année volontaires. En général, trois représentations sont prévues : Brest, Lanvéoc, et Paris.

Prix Éric Tabarly du meilleur livre de mer Le prix littéraire de l'école navale a été créé en 1981 dans le but d'encourager les anciens de l'école navale à écrire sur tous les sujets. Il peut aussi couronner l'auteur d'un ouvrage présentant un intérêt particulier pour la marine ou pour ses officiers[20]. Les lauréats de ce prix sont :

année lauréat promotion titre de l'ouvrage
1981 Pierre Augey EN 39 D'éléphant à éléphant
1982 Paul Romé EN 36 Les oubliés du bout du monde
1983 Pierre Lacoste EN 44 Stratégie Navale
1984 Jean-Gabriel Demerliac EN 44 Cannon et l'empire punique
1985 Hervé Jaouen EN 43 Marin de Guerre
2005 Bernard Klotz EN 45 Enfer au paradis
2005 Luc de Rancourt EN 65 Pour son œuvre de traducteur

La campagne d'application (GEAOM)

La campagne d'application des officiers de marine s'effectuait après leur formation d'ingénieur en embarquant à bord de la Jeanne d'Arc, revenue de son ultime mission le 27 mai 2010.

La traditionnelle campagne d'application est désormais remplacée par la "Mission Jeanne d'Arc". Elle a lieu à la fin de la troisième année du cursus. Les officiers-élèves embarquent à bord d'un BPC Classe Mistral et d'une frégate de type "La Fayette", depuis le désarmement en 2013 de la frégate Georges Leygues. Cette mission est l'occasion pour eux de mettre en pratique les connaissances en navigation acquises lors de leur formation. Cette campagne intègre les officiers sous contrat.

Partenariats internationaux

  • Allemagne : cursus EFENA.
  • Grande-Bretagne : échange de semestre à Southampton.
  • Espagne, Italie, Maroc et Portugal: échange de semestre
  • États-Unis :
    • échange de semestre à Annapolis (United States Naval Academy) ;
    • stage de pilote.
Les élèves pilotes d'avions embarqués de la marine se destinant à servir dans l'aéronautique navale suivent après leur séjour à l'École navale des stages de formation dans l'Armée de l'air et aux États-Unis.

De façon générale l'École navale tisse des liens forts avec tous les alliés de la France et au sein de l'OTAN, Cette ouverture permet l'interopérabilité, c’est-à-dire la possibilité aux forces armées françaises de travailler selon des procédures standardisées avec d'autres nations.

Dans la culture

Chansons

  • « La légende du Borda ».

Notes et références

  1. « ecole-navale.fr/Ecole-navale,1… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. a et b « Classement des écoles d'ingénieurs 2023 », sur letudiant.fr (consulté le ).
  3. « cge.asso.fr/ecoles/ECOLE24.pht… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé.
  5. « Un nouveau commandant pour l’École navale | colsbleus », sur www.colsbleus.fr (consulté le )
  6. mais supprimées en 1786.
  7. Patrick Geistdoerfer, « Chapitre troisième : La formation des officiers de marine : de Richelieu au XXIe siècle, des gardes aux « bordaches » », Techniques & Culture, no 45,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Focus-histoire ».
  9. Patrick Geistdoerfer, « La formation des officiers de marine : de Richelieu au XXIe siècle, des gardes aux « bordaches » », Techniques & Culture. Revue semestrielle d’anthropologie des techniques, no 45,‎ (ISSN 0248-6016, DOI 10.4000/tc.1467, lire en ligne, consulté le ).
  10. Bien que située sur la terre ferme, l'école a longtemps été considérée comme une unité à la mer : son commandant était désigné comme "Commandant l'École navale et la goélette Étoile".
  11. Décret no 2016-1427 du 21 octobre 2016 relatif à l'Ecole navale.
  12. De ce nom provient le surnom de "Bordaches" donné aux élèves.
  13. http://www.navires-14-18.com/fichiers/D/DUGUAY_TROUIN_MN_V5.pdf.
  14. Remplacé dans ce rôle en 1912 par le croiseur cuirassé Jeanne d'Arc, lancé en 1902, et qui l'assumera jusqu'en 1928 (avec une interruption pendant la Première Guerre mondiale).
  15. En fait, si le Duguay-Trouin conserva son nom, ces vaisseaux école (sauf l'Orion) reçurent donc le nom (simple) de Borda sans quantième (II, III, IV) pour les distinguer ; ce qui n'aurait été nécessaire que s'il y avait eu attribution simultanée de ce nom à plusieurs unités.
  16. a b et c Le Journal du dimanche, no 248 du 24 août 1913 [lire en ligne].
  17. Journal "La Croix" no 16141 du , consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k414406n.r=Quilbignon.langFR.
  18. Journal "Le Temps" no 27298 du 31 mai 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k262864f/f6.image.r=Quilbignon.langFR.
  19. Ayant pris en compte le développement dans les marines du "fait aérien" et l'importance des opérations aéronavales au cours de la Seconde Guerre mondiale, ce transfert visait en même temps à placer les élèves dans un environnement aéronautique propre à leur en inculquer la culture.
  20. a et b « Presqu'île de Crozon - Finistère », sur lanveoc.com (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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