Par exemple, avec , alors quand tend vers l'infini, le terme devient insignifiant devant le terme ; on écrit alors , et on dit que est équivalente à en .
On dit que est équivalente à , et on note (ou s’il n’y a pas d’ambiguité sur la variable d’indice) si la suite est négligeable devant la suite .
En utilisant la notation de Landau « petit o », ceci s'écrit : , et se traduit par l'existence d'une suite qui tend vers zéro et vérifie à partir d'un certain rang[N 1].
Elles sont de même signe « localement autour de », c'est-à-dire sur un voisinage de ;
Elles admettent la même limite en ou bien elles n'admettent pas de limite.
Les opérations de multiplication par une autre fonction ou un scalaire, d'inversion, de division sont compatibles avec la relation . Cependant, l'addition et la composition d'équivalents sont généralement fausses (voir opérations sur les équivalents).
Remarques
On peut généraliser cette définition en considérant des fonctions :
La notion d'équivalence de suites est un cas particulier de celle d'équivalence de fonctions.
Notes et références
Notes
↑Cet assouplissement « à partir d'un certain rang », oublié dans certains manuels[1],[2],[3], est pourtant indispensable pour que la relation ne dépende que du comportement asymptotique des suites que l'on compare, et non pas de l'éventuelle nullité de certains termes initiaux. Par exemple, la suite est équivalente à , bien que le terme ne soit pas un multiple de .
↑Cependant, la plupart des auteurs mettent en garde contre la notation . Certains la proscrivent même avec virulence, au mieux ne s'autorisant à comparer que des suites non nulles à partir d'un certain rang[5], au pire proclamant que la seule suite équivalente à la suite nulle est elle-même[3].
↑ Ou simplement lorsqu'il n'y a pas d'ambiguïté sur le point que l'on considère.
↑G. Godinaud et J.-J. Ruch, Fondamentaux d'analyse pour l'entrée dans le supérieur : Cours et exercices, Ellipses, (lire en ligne), p. 165.
↑ a et bH. Gras, C. Lebœuf et X. Merlin, Mathématiques approfondies - ECG 1re et 2e années, Ellipses, (lire en ligne), p. 207 : selon la définition de ces auteurs, pour que , il faut qu'il existe une suite telle que pour tout indice n.