Édouard Elias a vécu dix ans en Égypte à Charm el-Cheikh. Son père est égyptien, sa mère française. De retour en France en 2009, pour entamer des études de commerce[1], il vit chez ses grands-parents qui lui font « regarder des documentaires sur Arte[2]. »
Il commence à étudier la photographie à l’École de Condé à Nancy et se passionne pour la photographie de guerre, inspiré par Yuri Kozyrev(ru), un reporter de guerre russe connu pour ses reportages en Tchétchénie et en Irak.
Encore étudiant et sans aucune commande en poche, il part en pour un reportage dans les camps de réfugiés en Turquie et finit par se retrouver en Syrie[3]. À son retour, il montre ses photos sur l’offensive des rebelles à Alep à des photographes[4] rencontrés au festival Visa pour l’image à Perpignan[2]. L’agence Getty le recrute et publie son reportage sur « Le Martyre d’Alep » dans Paris Match, Der Spiegel et le Sunday Times. Il décide alors d’arrêter ses études.
Le , alors qu’il se trouve au nord d’Alep[3], il est pris en otage avec Didier François, grand reporter à Europe 1[5],[6]. Il est libéré en après dix mois de captivité.
En , il embarque sur l’Aquarius, un bateau humanitaire affrété par l’Organisation non gouvernementale SOS Méditerranée pour secourir les migrants naufragés en mer[7].
Édouard Elias est représenté par la galerie Polka depuis 2019[1].