Église Sainte-Thérèse de Nantes
L’église Sainte-Thérèse est une église de Nantes construite au XXe siècle. L'ensemble, formé par l'église, le presbytère, ainsi que l'« école Sainte-Agnès et Théophane Venard » qui est voisine, a été inscrit monument historique par arrêté du [1]. LocalisationL'église se situe sur le côté sud-ouest de la place Alexandre-Vincent dans le quartier Breil - Barberie. Elle fait partie d'un ensemble paroissial avec d'autres bâtiments construits conjointement et dans le même style de l'autre côté de l'actuelle rue du Chanoine Larose, comprenant notamment une école (Sainte-Agnès) et un collège (Saint-Théophane-Vénard). HistoireFace à l'urbanisation de ce quartier nord-ouest de la ville, Mgr Le Fer de La Motte prend la décision de créer une paroisse qui sera placée sous le patronage de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, à la suite d'un pèlerinage effectué à Lisieux par l’abbé Louis Larose, le premier titulaire de la cure. La première église provisoire s'installe dans un hangar désaffecté situé route de Vannes[2]. C'est d'ailleurs à la demande de l'abbé lui-même que les architectes nantais René Ménard et Maurice Ferré (qui construiront également ensemble l'ancienne église Saint-Georges des Batignolles[3]), établiront les plans d'une église de style romano-byzantin construite en béton avec parements en brique rouge de Beauvais et des colonnes de granit de Saint-Macaire-en-Mauges. Il fut également prévu que les chapiteaux des piliers ne seront pas décorés, que la coupole sera octogonale (et non circulaire), et que la tour-campanile aurait une hauteur prévue de 70 mètres (elle s’arrêtera à 23 mètres)[2]. La pose de la première pierre de l’église intervient le , et dès lors, la construction va subir bien des aléas. Les fondations sont creusées le , et les murs commencent à s'élèver jusqu'à la base des verrières lorsque ceux-ci sont détruits (notamment la partie sud) par les bombardements du durant la Seconde Guerre mondiale. Le chanoine Larose fait distribuer les tuiles destinées à la construction de l'église aux sinistrés du quartier éprouvés eux aussi par les bombardements[2]. La paix revenue, les travaux ne reprirent qu'en 1952 et la chapelle située sous la tour fut ouverte au culte le de cette année-là. En 1958, une œuvre du sculpteur Jean Fréour, un Christ en gloire, y est adjointe. L'église ouvre ses portes pour la messe de minuit de Noël 1959[2] et sa consécration fut assurée en par Mgr Villepelet, évêque de Nantes, et Mgr Jacquemin, évêque de Bayeux et Lisieux.
Notes et références
AnnexesBibliographie
Articles connexes
Liens externes
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