Les Fidji à cette date sont une colonie de l'Empire britannique. Le Conseil compte trente-et-un membres, dont quinze représentent les trois principales communautés ethniques du pays tandis que les seize autres, dont le gouverneur lui-même, siègent ex officio en tant que hauts fonctionnaires de l'administration coloniale. Les Fidjiens autochtones ont cinq représentants, tous nommés par le gouverneur sur proposition du Grand Conseil des chefs. Les Euro-Fidjiens élisent trois représentants, le même nombre que les Indo-Fidjiens. Chacune de ces deux communautés dispose aussi de deux représentants nommés par le gouverneur[2].
Le droit de vote est fondé sur le suffrage censitaire masculin et s'acquiert à l'âge de 21 ans, les conditions de propriété pour l'accès au droit de vote étant toutefois moins contraignantes pour les Indo-Fidjiens que pour les Euro-Fidjiens[3].
En raison de la participation des Fidji à la Seconde Guerre mondiale, les soldats fidjiens déployés à l'étranger peuvent voter là où ils se trouvent[4].
Le gouverneur Sir Philip Mitchell nomme au Conseil législatif les cinq chefs autochtones suivants, les sélectionnant parmi ceux recommandés par le Grand Conseil des chefs[1] :