Émile Grosjean-MaupinÉmile Grosjean-Maupin
Émile Charles Henri Grosjean-Maupin ( - ), connu sous le pseudonyme de Fakulo, est un professeur français espérantiste. BiographieJeunesseÉmile Grosjean-Maupin nait le à Nancy, de Jean Grosjean, libraire et Marie Maupin[1],[2]. De à , il étudie à l’École normale supérieure et obtient une agrégation de grammaire[1]. Carrière d’enseignantEn , il donne des cours de langues et de littérature au lycée de Tulle, avant d’être envoyé, par le ministère de l’Instruction publique, en mission d’études en Allemagne de à [1],[3]. À son retour en France, il enseigne dans un lycée de Roanne, qu’il quitte en , coupable d’actes scabreux sur un de ses élèves[1],[3]. Il déménage et s’installe à Paris[4]. Il obtient un poste d’enseignant à l’École alsacienne, qu’il occupe de à [1],[3], ainsi qu’à l’École des Beaux-Arts de Paris où il enseigne la littérature[1],[3]. À partir de , il est chargé d’éducation artistique à l’école municipale supérieure Turgot[3],[4]. À propos de ce cours, Émile Grosjean-Maupin explique qu’il doit être « cette éducation, qui ne se confond point avec les cours habituels d’histoire de l’art et qui ne cherche point à accumuler dans le cerveau de l’élève des noms, des faits et des dates qui resteront inertes dans sa mémoire comme des cadavres dans un tombeau, mais bien à faire travailler son esprit, à éveiller son activité et son jugement personnel en le mettant en contact avec les ouvriers mêmes et en lui enseignant à les analyser »[4]. Longtemps directeur de l'Institut national des jeunes aveugles (1924-1930), il est fait, en , chevalier de la Légion d'honneur[1],[2]. Espérantiste convaincuIl découvre l’espéranto durant l’Exposition universelle de 1900 et rejoint en l’un des groupes espérantistes de Paris[4]. Il collabore à la revue Franca Esperantisto de sa création, en , jusqu’en [1],[4]. Il y tient une rubrique nommée Notes pédagogiques, dans laquelle il répond aux questions sur les règles de grammaire de l’espéranto[4]. Membre du Comité Linguistique en 1909, puis de l'Académie d'espéranto en 1920, il fut le principal lexicologue de l'espéranto, et un des coauteurs de l'Enciklopedio. Retraite et fin de vieLorsqu’il prend sa retraite, en , il emménage à Wavrans-sur-Ternoise, où il se dédie à la lexicographie de l’espéranto[1],[4]. Il y meurt le et est enterré dans le village voisin de Hernicourt[1]. Distinctions
ŒuvresOutre de nombreux fascicules, il fut l'auteur des dictionnaires complets espéranto-français (1910) et français-espéranto (1913) et fut directeur du Plena Vortaro de Esperanto (1930).
Références
Liens externes
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