Étienne Sainte-MarieÉtienne Sainte-Marie
Étienne Sainte-Marie, né le à Sainte-Foy-lès-Lyon et mort le est un médecin et un traducteur français. BiographieNé d'un père chirurgien des armées[1] Étienne Sainte-Marie est reçu docteur en médecine en 1803. Il soutient sa thèse à Montpellier ( De morbis ex imitatione, Dissertatio inauguralis). Il exerce la médecine à Lyon et assure des fonctions administratives, il est membre du Conseil de salubrité de Lyon et de la Commission de statistique de Lyon et du département du Rhône. En 1812, il est élu membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon[2]. Jean-Baptiste de Montfalcon[3] écrit "Lyon n'eut pas de médecin plus savant : il avait des connaissances très-variées, possédait assez bien la langue latine, faisait des vers et écrivait bien. Ses divers ouvrages ont eu beaucoup de succès; il n'a manqué à Sainte-Marie qu'un plus grand théâtre". Il appartient également à diverses société médicales : Société de médecine de Lyon, Société de médecine-pratique de Montpellier, Société de médecine de Toulouse, Société médicale de Genève, Société de médecine d'Edimbourg, Société médico-chirurgicale de Berlin Il publie des ouvrages qui appartiennent à trois catégories : des ouvrages consacrées à des maladies (maladies vénériennes par exemple), d'autres à ses responsabilités administratives (police médicale) et d'autres enfin à la littérature (dissertation sur les médecins poètes). Il plaide pour l'amélioration de l'hygiène publique, pour les contrôles des denrées alimentaires vendues, par exemple dans ses Lectures relatives à la police municipale il écrit « Il est des fontaines publiques alimentées par des conduites impures ou servies par des conduits et auxquelles il ne faudrait permettre de puiser qu'après les réparations d'urgence que réclame leur mauvais état. Il serait prudent, je crois, de supprimer les conduits de plomb , ou de les revêtir intérieurement d'une doublure en terre cuite. Ne conviendrai-til pas aussi de visiter ces conduits plus souvent ? » , il ne craint pas de faire des propositions montrant son ouverture d'esprit, par exemple traitant des infanticides « d'autres réformes pourraient concourir [à la réduction des crimes] par exemple , la suppression de toute espèce de peine ou de châtiment à l'égard des filles qui ont eu le malheur de se laisser séduire ? ». Son activité de traducteur d'ouvrages médicaux est significative, en particulier il traduit l'ouvrage de Joseph Quarin, médecin autrichien, sur les maladies chroniques. Il n'a que 51 ans quand il meurt brutalement d'une hémorragie survenue dans l'estomac. Il est enterré au cimetière de Loyasse, de Lyon. Publications
Traductions
Notes et références
Bibliographie
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