Lors de la révolte de Montpellier contre le duc d'Anjou, les écoliers en médecine se réfugient provisoirement à Orange, où leur art est déjà enseigné, mais qui n'obtient pas pour autant la création d'une université de médecine dans ses murs[5].
Jean de Brie rédige à la demande du roi Charles V un traité de bergerie qui porte sur l'élevage, mais qui est aussi le premier connu à développer une véritable médecine vétérinaire du mouton[7].
1378-1379 : Roch de Montpellier (né vers 1350), médecin et thaumaturge français, canonisé par l'Église catholique, patron des chirurgiens, dermatologues et apothicaires, invoqué contre de nombreuses maladies[10],[11].
Références
↑Raymond Sala, Conférence sur le thème de l'école de médecine de Perpignan, Société de gérontologie des Pyrénées-Orientales, (lire en ligne), p. 1.
↑Pierre Izarn, « La Faculté de médecine de Perpignan au XVIIIe siècle », Histoire des sciences médicales, vol. XXVI, no 1, , p. 43 (lire en ligne).
↑« Le Médecin et le Chirurgien », sur le site de l'université Paris Descartes (lire en ligne).
↑Antoine Portal, Histoire de l'anatomie et de la chirurgie, vol. 1, Paris, chez P. Fr. Didot le jeune, , 658 p. (lire en ligne), p. 200.
↑Geneviève Dumas, Santé et société à Montpellier à la fin du Moyen Âge, Leiden/Boston, Brill, , 608 p. (ISBN978-90-04-28244-5, lire en ligne), p. 80.
↑Jean-Patrice Boudet, « Charles V, Gervais Chrétien et les manuscrits scientifiques du collège de maître Gervais », Médiévales, vol. 52, 2007, mis en ligne le 6 septembre 2009, § 12 (lire en ligne, consulté le ).
↑Mickaël Wilmart, « L'Homme face à la mort de l'animal : Pratiques, savoirs et croyances des bergers du XIVe siècle d'après le traité de Jean de Brie (1379) », dans Estelle Doudet (dir.), La Mort écrite : Rites et rhétoriques du trépas au Moyen Âge, Paris, Presses universitaires de Paris-Sorbonne, (lire en ligne), p. 137-153.
↑Robert Gane et Claudine Billot (éd.), Le Chapitre de Notre-Dame de Paris au XIVe siècle : Étude sociale d'un groupe canonial (éd. rev. et abr. de la thèse de doctorat en histoire soutenue à l'université Paris IV le 18 mars 1985), Saint-Étienne, Publications de l'université de Saint-Étienne, coll. « C.E.R.C.O.R. travaux et recherches », , 434 p. (ISBN2-86272-156-5, lire en ligne), p. 329.
↑Ernest Théodore Hamy, « Jean de Guistry, médecin et physicien du roi, et le Collège de Cornouailles : Quelques lignes et commentaires au sujet d'un document inédit de 1379 », Bulletin de la Société française d'histoire de la médecine, no 7, , p. 181-185 (lire en ligne).
↑(it) Paolo Ascagni (dir.), Nicola Montesano (dir.), Pierre Bolle et al., San Rocco di Montpellier : Studi e Richerche (Atti delle giornate internazionali di san Rocco, Caorso e Cremona, 2-3 ottobre 2009), Tolve, Centro Studi e Documentazioe sulla Storia e la Devozione, (présentation en ligne).
↑Paolo Ascagni, Les Anciennes Hagiographies sur la vie de saint Roch : Recherches, nouveautés et perspectives (conférence prononcée à l'occasion des fêtes de la Saint-Roch de Montpellier, 14 août-4 septembre 2010), Association internationale saint Roch de Montpellier, avril 2015 (lire en ligne).