13 février, France : promulgation de l'ordonnance royale du , qui autorise la confession des condamnés à mort avant leur supplice et permet leur enterrement dans les cimetières consacrés[1].
27 février, Hongrie : conspiration de Lackfi[2] contre le roi Sigismond de Hongrie et le clan de Miklós Garai, fils du palatin. S’appuyant sur les rebelles de Slavonie, le parti de Ladislas Ier de Naples, fils de Charles de Duras, entreprend de destituer Sigismond. Lackfi prend la tête du complot, mais la conjuration est déjouée par la ligue Garai-Kanizsai. Lackfi, son neveu et ses partisans périssent, mais les vainqueurs, Kanizsai et le nouveau palatin Detre Bebek, n’ont d’autres buts que de soumettre le roi à leur parti. Ils exigent entre autres le limogeage des conseillers étrangers, et devant le refus de Sigismond, le jettent en prison en 1401.
18 mars[3] : Waléran de Luxembourg prend possession de Gênes comme gouverneur du roi de France[4]. Il part en 1398, chassé par la peste et laisse la direction de la ville à l'évêque de Meaux Pierre Fresnel et à son neveu Borlée de Luxembourg.
20 juillet : à la diète de Kalmar, 133 notables trouvent une base juridique et règlementaire pour l’Union entre le Danemark, la Suède et la Norvège (fin en 1523), sous l’autorité d’Éric de Poméranie[12]. L'union de Kalmar regroupe la Scandinavie sous l'autorité de la régente Marguerite (Valdemarsdotter). Le Danemark, centre de gravité de la Scandinavie, dominera l’Union de Kalmar, aussi bien par sa démographie que par l’économie.
15 novembre : le sultan des BahmaniShams-ud-din Daud Shah II est aveuglé et déposé après un court règne par son cousin Tâj al-Dîn Fîrûz, second fils du sultan Daud, qui règne jusqu'en 1422[9]. Sous son règne, des Hindous sont promus à des postes très importants dans le but de désamorcer les tensions.
↑Claude Gauvard, Condamner à mort au Moyen Âge, Pratiques de la peine capitale en France, XIIIe – XVe siècles, Paris, Presses universitaires de France, , p. 83 et 318.