Été[2] : le Portugais Nuno Tristão atteint le cap Rouge (cabo dos Mastros) et reconnait les côtes de la Guinée-Bissau. Il est tué avec 17 de ses compagnons en opérant une razzia sur les indigènes dans l'embouchure d'un fleuve (rio Nunez). Alvaro Fernandez progresse plus avant et dépasse le fleuve Tabite, peut être jusqu'à la hauteur de l'actuelle Conakry[3]. L’expédition de Nuno Tristão est attaquée par les flottilles de Sénégambie et il est tué par les Sérères avec plusieurs de ses compagnons[4],[5]. Les pirogues africaines, très rapides, sont susceptibles de porter jusqu’à une centaine de guerriers. Les Européens sont vulnérables sur les fleuves, ce qui retardera la progression de la colonisation vers l’intérieur de l’Afrique.
Le concile de Bâle fait brûler l’Allemand Nicolas de Buldersdorff qui, s’étant déclaré fils de Dieu, annonçait la fin de l’ère du Nouveau Testament et le commencement du septième âge du monde[22].
↑Donald R. Wright, The World and a Very Small Place in Africa : A History of Globalization in Niumi, the GambiaSources and Studies in World History, M.E. Sharpe, , 319 p. (ISBN978-0-7656-2484-0, présentation en ligne)
↑Jean-Pierre Poussou, Anne Mézin, Centre Roland Mousnier, Yves Perret-Gentil, L'influence française en Russie au XVIIIe siècle, Presses Paris Sorbonne, , 735 p. (ISBN978-2-7204-0392-7, présentation en ligne)