Allocution d'André Breton en hommage à Natalia Sedova au Columbarium du cimetière du Père-Lachaise à l'occasion des obsèques de la compagne de Léon Trotsky. Le texte est reproduit dans la revue La Brèche[1].
Entretien d’André Breton accordé à Jacqueline Platier du journal Le Monde : « Le surréalisme garde […] les trois grandes directions de son effort : accroître la poésie, la liberté, l’amour […] L’automatisme est toujours à la base de l’activité poétique qu’il préconise. C’est par lui que se créent ces images révélatrices des trésors inconnus de l’esprit, où chaque individu exprime d’ailleurs « sa différence ». »[2]
Juillet
La mort de Georges Bataille affecte André Breton qui confie : « Certes nous nous opposions au possible sur certains plans mais [...] j'admirais la noblesse de sa pensée et de sa vie. A maintes reprises, Bataiile a insisté sur ce qui pouvait le lier au surréalisme et à moi-même dans la profondeur. »[3]
Cette année-là
Breton accorde un entretien, publié dans Perspective cavalière, au cours duquel il fait amende honorable quant à certaines exclusions : « Dans la mesure où certains d'entre eux ont pu être victimes des événements récents ou, plus généralement, éprouvés par la vie - je pense à Desnos, à Artaud - je me hâte de dire que les torts qu'il m'est arrivé de leur compter tombent d'eux-mêmes. »[4]
Belvédère, préface à l'album de Gilles Ehrmann (photographe), Les Inspirés et leurs demeures, éditions Baudry[5]
Lotus de Païni, collage, dédiée à sa fille Aube[6]
Main première, introduction à l'ouvrage de Karel Kupka, Un art à l'état brut, éditions Mermoud à Lausanne : « Aimer, d'abord. Il sera toujours temps, ensuite de s'interroger jusqu'à n'en vouloir plus rien ignorer. Avant comme après cette enquête, c'est la résonance intime qui compte : sans elle au départ on est presque irrémédiablement démuni et rien de ce qu'on aura pu apprendre n'y pourra suppléer si chemin faisant, elle est perdue […] on n'y insistera jamais trop : il n'y a que le seuil émotionnel qui puisse donner accès à la voie royale : les chemins de la connaissance, autrement, n'y mènent jamais. »[7]
↑Cité dans Adam Biro et René Passeron, Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du livre/Presses universitaires de France, (ISBN2-13-037280-5), p. 23.