La participation aux 24 Heures du Mans se fait sur invitation uniquement[4].
Garage 56
Afin de promouvoir les nouvelles technologies, l’ACO peut inviter un concurrent présentant une voiture innovante, en catégorie « Garage 56 », ne répondant pas aux règlements techniques du championnat du monde d’endurance de la FIA 2018-2019.
Aucune invitation en catégorie « Garage 56 » n'a été distribuée pour l'édition 2019.
Invitations en fonction des résultats aux 24 Heures du Mans ou autres séries/championnats
Des invitations sont attribuées aux écuries qui ont :
gagné dans leur catégorie lors des précédents 24 Heures du Mans (chacune est invitée dans la catégorie qu'elle a gagnée) ;
remporté le championnat European Le Mans Series dans les catégories LMP2 ou LMP3 (chacune est invitée en LMP2) ;
remporté ou terminé second le championnat European Le Mans Series dans la catégorie LM GTE (ces écuries peuvent choisir entre LMGTE Pro et LMGTE Am) ;
remporté le championnat Asian Le Mans Series dans les catégories LMP2 ou LMP2 Am (chacune est invitée en LMP2) ;
remporté le championnat Asian Le Mans Series dans la catégorie LMP3 (l'écurie est libre de choisir entre LMP2 et LMGTE Am) ;
remporté le championnat Asian Le Mans Series dans la catégorie GT (l'écurie est invitée en LMGTE Am) ;
remporté la Michelin Le Mans Cup dans la catégorie GT3 (l'écurie est invitée en LMGTE Am) ;
Ces invitations ne peuvent être attribuées aux concurrents ELMS, Weathertech USCC, Asian LMS et Michelin Le Mans Cup que s'ils ont participé à toutes les épreuves de la série/championnat concerné.
Une équipe ne peut bénéficier de plus de deux invitations d'après ses résultats.
Les limitations ci-dessus ne s'appliquent qu'aux invitations en fonction des résultats. Ainsi, certaines écuries ont plus de deux invitations (Dempsey-Proton, Porsche, Ford, Ferrari, Aston-Martin Racing) ou des invitations sans être inscrite dans l'un des championnats sus-cités (Cetilar).
Les pilotes lauréats des trophées Jim Trueman et Bob Akin du WeatherTech SportsCar Championship ont été sélectionnés par l'IMSA pour être ceux bénéficiant, avec l'équipe de leur choix, de leurs invitations.
Le , une première liste de 42 voitures est publiée par l'ACO[5] listant les écuries engagés dans le Championnat du monde d'endurance FIA 2018-2019 et celles invitées en fonction des résultats aux 24 Heures du Mans 2018, en ELMS, en Michelin Le Mans Cup ou désignées par l'IMSA (à cette date le championnat ALMS n'était pas terminé).
Le , une deuxième liste de 60 voitures est publiée par l'ACO[6] incluant les invitations au vu des résultats de l'ALMS et celles après sélection sur dossier.
À la suite de la publication de cette deuxième liste, United Autosports a affiché son mécontentent de n'avoir qu'une seule voiture inscrite à la course. En effet, malgré 11 voitures inscrites dans les divers championnats ACO et le fait d'avoir remporté les Asian Le Mans Series, l'écurie anglo-américaine ne reçoit pas de 2e invitation. Elle estime que son engagement en endurance n'est pas reconnu et se pose la question sur son engagement en Asian Le Mans Series dans le futur[7].
Le , l'ACO annonce que, à la suite du retrait de la LMGTE Am no 55 de Spirit Of Race, Duqueine Engineering (1er réserviste) est intégré à la liste des engagés en catégorie LMP2 avec une Oreca 07[8].
Le , la FIA annonce que la LMP2 no 26 du G-Drive sera une Aurus-01 (en fait leur Oreca 07 rebadgée)[9].
Le , L'ACO annonce que la grille passe à 62 voitures. La voiture no 20 de l'écurie High Class Racing et la voiture no 32 de l'écurie United Autosports (2e et 3e réservistes du 1er mars) participeront donc à l'épreuve[10].
Le , l'ACO publie la liste provisoire des 186 pilotes qui devraient prendre le départ de l'épreuve[11].
Les écuries des nos 60 et 99 avaient droit à une invitation au titre de leurs résultats 2018 respectivement en Michelin le Mans Cup et aux 24 Heures du Mans et ont inscrit une voiture en ELMS pour en bénéficier.
Cetilar (no 47) était en ELMS en 2018, sera en WEC en 2019-2020, mais ne sera dans aucun championnat au moment des 24 Heures du Mans 2019.
Réservistes
Le 1er mars, en plus des 60 inscriptions à la course, 10 inscriptions étaient ajoutées à une liste de réserve afin de remplacer d'éventuelles invitations non acceptées ou retirées[6].
Le , à la suite du désistement de la Spirit of Race no 55 (LMGTE Am), la no 30 de Duqueine Engineering passe dans la liste des engagés. La no 80 de Meyer Shank Racing disparait de la liste des réservistes[8].
Le , lors de l'annonce du passage de la grille à 62 voitures, la no 20 de High Class Racing et la no 32 de United Autosports passent dans la liste des engagés. La no 80 de Ebimotors disparait de la liste des réservistes[10].
Le , lors de la publication de la liste provisoire des 186 pilotes, les no 24 de Panis-Barthez Compétition et no 58 de Team Project 1 disparaissent de la liste des réservistes[11].
Journée test
Pour cette journée test, la très grande majorité des 186 pilotes ont répondu présents mais on retrouva aussi quelques suppléants. Ils ont été au nombre de sept à pouvoir profiter de cette journée d’essais.
En LMGTE Am, l'écurie allemande Team Project 1 a fait appel à Nicholas Yelloly en tant que un quatrième pilote[12].
Pesage
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Essais libres
La séance d'essais libres s'est déroulée le mercredi de 16 h à 20 h. Une averse s’étant abattue quelques minutes avant l’ouverture de la piste, la séance a débuté timidement sur une piste humide. Le rythme des différentes écuries s'est ensuite accéléré durant la deuxième heure. C'est durant cette période que Gustavo Menezes, aux mains de la Rebellion R13 no 3 réalisa alors un temps de 3:19.931, un temps à plus de deux secondes du meilleur chrono réalisé par cette dernière lors de la Journée Test. Malheureusement, quelques minutes plus tard, une sortie de piste impliquant Tracy Krohn, aux mains de la Porsche 911 RSR no 99 de l'écurie Dempsey-Proton Racing, dans la seconde partie des Hunaudières a engendré un régime du drapeau rouge pour plus de 45 minutes. La voiture et les rails ont été fortement endommagés mais Tracy Krohn est sorti indemne. Il a ensuite été conduit à l'hôpital pour des contrôles préventifs car il s'était plaint de douleurs au dos. Ayant été dans l’expectative concernant l'état de santé de Tracy Krohn, le Dempsey-Proton Racing a considéré pendant en temps de retirer la voiture no 99 de l'épreuve[13] mais le bon retour des médecins ont poussé l'écurie à utiliser la voiture de réserve afin de remplacer la voiture fortement endommagée[14]. Durant cette interruption, la pluie a fait de nouveau son retour sur le circuit, de quoi humidifier la piste lors de sa réouverture. C'est ensuite dans la dernière demi-heure que Stoffel Vandoorne, aux mains de la BR Engineering BR1 no 11 a amélioré la référence en réalisant 3:19.931. Kamui Kobayashi, aux mains de la Toyota TS050 Hybrid no 7, améliora à son tour la référence en réalisant en temps de 3:18.091, en reléguant ainsi la concurrence à plus d’1,8 seconde.
Dans la catégorie LMP2, les Oreca 07 ont mené les débats en réalisant les cinq meilleurs temps de la séance. Déjà très à l'aise l'année dernière, Paul-Loup Chatin a signé le meilleur temps en 3:28.363 au volant de la voiture no 48 de l'écurie IDEC Sport en devançant la voiture no 31 pilotée par Anthony Davidson de l'écurie DragonSpeed de 367 millièmes. Le troisième temps a été réalisé par l’Aurus 01 no 26 de l'écurie G-Drive Racing à 5 dixièmes pilotée par Job van Uitert, l'un des rookies de l'épreuve. La première non Oreca, est la Dallara P217 no 29 de l'écurie Racing Team Nederland à la 6e place. La première Ligier JS P217, la no 22 de l'écurie United Autosports se trouve quant à elle en 7e position. Michelin a pris l'avantage sur Dunlop dans cette séance en ayant six des sept voitures les plus rapides.
Dans la catégorie LMGTE Pro, de nombreuses voitures ont amélioré leur temps à la fin des essais libres, mais aucune n’a réussi à battre la référence de 3:52.149, réalisée en début de séance par Michael Christensen sur la Porsche 911 RSR no 92.
Au début de la course, la Toyota no 7 prend un peu moins de 30 secondes d'avance. À l'arrivée de la nuit, celle-ci fait une sortie de piste, qui profite à la no 8. Elles commencent donc à passer première puis être doublée, jusqu'à ce que la no 8 ait besoin d'une réparation de porte, qui fixa l'écart à environ 1 minute. Après cela, la Rebellion no 3 est contrainte de s'arrêter 3 minutes pour ne pas avoir déclaré des pneus. La SMP Racing no 11 passe donc devant, puis la no 3 sort de piste, et doit être réparée pendant plusieurs minutes, profitant alors à la no 1 de la même écurie.
Meilleur tour en course absolu : Mike Conway sur Toyota TS050 Hybrid en 3 min 17 s 297 (soit 248.628 km/h) au tour 4, le à 15 h 14[23]; c'est le nouveau record absolu de la piste.
Meilleur tour en course catégorie LMP1 : Mike Conway sur Toyota TS050 Hybrid en 3 min 17 s 297 (soit 248.628 km/h) au tour 4, le à 15 h 14[23]; c'est le nouveau record absolu de la piste.
Meilleur tour en course catégorie LMP2 : Matthieu Vaxiviere sur TDS RacingOreca 07-Gibson en 3 min 27 s 611 (soit 236.276 km/h) au tour 3, le à 15 h 11[23].
Meilleur tour en course catégorie GTE Pro : Frédéric Makowiecki sur Porsche 911 RSR en 3 min 49 s 831 (soit 213.433 km/h) au tour 304, le à 12 h 34[23].
Meilleur tour en course catégorie GTE Am : Matteo Cairoli sur Porsche 911 RSR en 3 min 52 s 567 (soit 210.922 km/h) au tour 2, le à 15 h 8[23].