Ambassade du Sogdien Maniakh à Constantinople. Devant le refus des Persessassanides d’accorder aux marchands Sogdiens la liberté de commerce, le khan des Türüks (Turcs) noue avec Byzance des contacts bientôt suivis d’échanges commerciaux. Le Byzantin Zemarchos se rend à son tour à la cour d’Istämi (568). Pour la première fois, Byzance peut contourner la Perse par la route des steppes et par l’intermédiaire des Turcs pour son commerce avec l’Extrême-Orient (route commerciale Samarcande-Constantinople). Les régions du Pont prennent un intérêt nouveau[1].
Début du règne de Kirtivarman Ier, roi Châlukya de Vatapi (fin en 597). Il succède à son père Pulakeshim, étend son territoire et s’assure le contrôle de riches ports de la côte ouest[2].
Europe
5 mars : mort de Caribert Ier, roi de Paris[3]. Caribert, qui a épousé successivement Ingeburge, ses servantes Méroflède et Marcowefa, puis Teutéchilde est excommunié par Germain, évêque de Paris, pour polygamie. Après sa mort ses biens sont redistribués à ses frères ChilpéricGontran et Sigebert[4]. Teutéchilde est spoliée de ses biens par Gontran qui l’envoie au couvent[5].
17 novembre : ouverture du second concile de Tours[9], qui donne aux évêques le droit d’excommunier les juges oppresseurs qui n’ont pas obtempéré aux réprimandes épiscopales[10].
Alboïn capture la princesse Gépide Rosemonde, fille du roi Cunimond qu'il a fait décapité dont il a transformé le crâne en coupe à boire, et l'épouse[14].
En Italie, Narsès est destitué par l'empereur byzantin Justin II. On lui reproche son enrichissement personnel et ses exactions fiscales. Il refuse de rentrer à Constantinople et se retire à Naples[15].
↑Edward Gibbon et Jean Alexandre C Buchon, Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain, Volume 2, Société du Panthéon littéraire, (lire en ligne)