Mahomet à Médine, manuscrit médiéval. Un pacte, dit Constitution de Médine, est passé entre les émigrés et les tribus musulmanes et juives de Yathrib[1]. Les musulmans s’organisent (Umma) en deux catégories égales en droit, al-Muhajirun (les mecquois émigrés) et al-Ansar (auxiliaires médinois). Le Prophète devient un politique puis un chef militaire. Il arbitre une communauté qui dépasse les cadres tribaux[2].
5 avril : l'empereur d'Orient Héraclius quitte Constantinople pour une campagne en Asie Mineure. Il débarque son armée par mer en Cilicie et vainc les Perses à Issos. Il reconstitue son armée en appelant les garnisons voisines et galvanise ses troupes autour d'une image miraculeuse de Jésus Christ[3].
23 juin : pacte d'Aqaba. Les représentants des principaux clans de Yathrib prêtent un serment de fidélité et d'obéissance à Mahomet[4]. Les Mecquois décident d’assassiner le Prophète. Début de l'émigration de Mahomet et de ses compagnons de La Mecque à Yathrib.
Automne : Héraclius remonte de la Cilicie vers la Cappadoce. Le général Charbaraz évacue Chalcédoine et marche vers les sources de l'Halys. Après une série de combat qui tournent à l'avantage des Byzantins, les Perses évacuent le Pont et la Cappadoce. Héraclius rentre à Constantinople de nouveau menacée par les Avars et renouvelle la trêve[3].
↑Catherine Coquery-Vidrovitch, Alain Forest, Décolonisations et nouvelles dépendances : modèles et contre-modèles idéologiques et culturels dans le Tiers-monde, Lille, Presses Univ. Septentrion, , 282 p. (ISBN2-85939-287-4, lire en ligne)