62 Sagittarii (en abrégé 62 Sgr ) est une étoile géante rouge et variable de la constellation du Sagittaire . Elle porte également la désignation de Bayer de c Sagittarii et la désignation d'étoile variable de V3872 Sagittarii , 62 Sagittarii étant quant à elle sa désignation de Flamsteed . L'étoile forme le coin sud-est de l'astérisme de Terebellum .
62 Sagittarii est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente qui varie entre 4,45 et 4,64[ 2] , et lorsqu'elle est à son maximum, elle est la plus brillante des quatre étoiles de Terebellum. L'étoile présente une parallaxe de 7,27 millisecondes d'arc telle que mesurée par le satellite Hipparcos [ 1] , ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante d'environ ∼ 450 a.l. (∼ 138 pc ) de la Terre. Elle s'éloigne du système solaire à une vitesse radialede +10 km/s [ 5] .
62 Sagittarii est une étoile géante rouge de type spectral M4,5III [ 3] , ce qui signifie qu'elle a épuisé les réserves d'hydrogène qui étaient contenues dans son noyau, à la suite de quoi elle s'est étendue et refroidie. Son rayon est ainsi devenu 72 fois plus grand que celui du Soleil . Sa luminosité est 1 100 fois supérieure à la luminosité solaire et sa température de surface est de 3 915 K [ 7] .
62 Sagittarii est une étoile variable irrégulière à longue période qui présente plusieurs périodes de pulsations différentes[ 10] :
Périodes de pulsation de 62 Sagittarii[ 10]
Période (jours)
24,0
30,4
31,3
42,8
50,5
234,7
Amplitude (mag.)
0,027
0,019
0,043
0,042
0,022
0,018
Notes et références
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↑ a b et c (en) N. N Samus' , E. V. Kazarovets et al. , « General Catalogue of Variable Stars : Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports , vol. 61, no 1, 2017 , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085 , Bibcode 2017ARep...61...80S , lire en ligne )
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↑ a b c et d
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Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR .
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↑ (en) * c Sgr -- Long-period variable star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg .
↑ a et b (en) V. Tabur et al. , « Long-term photometry and periods for 261 nearby pulsating M giants », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society , vol. 400, no 4, décembre 2009 , p. 1945–1961 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2009.15588.x , Bibcode 2009MNRAS.400.1945T , arXiv 0908.3228 )
Lien externe