4 novembre : Omar (ou Umar), le second calife de l'islam, est assassiné dans la mosquée de Médine par un esclave persan chrétien nommé Firûz. Il meurt trois jours après[1].
12 novembre[1] : l’omeyyadeOthman, gendre du prophète de l'islam, Mahomet, est difficilement désigné comme calife par une commission de six Compagnons constituée par son prédécesseur Omar (fin du califat en 656). Il doit très vite faire face à une opposition complexe dès qu’il entreprend de consolider l’enracinement des Arabes hors d’Arabie. Son autorité n’est pas reconnue par les partisans (les chiites) de `Ali, mari de Fatima, fille de Mahomet[2].
Le souverain de Qarachahr dans le Tarim, sans doute inquiet de l’annexion de Tourfan en 640, s’allie à son tour aux Köktürks occidentaux et se révolte contre la Chine. Une nouvelle expédition dirigée par le général chinois Kouo Hiao-k'o réussit à prendre Qarachahr par surprise et à renverser le souverain pour le remplacer par son frère, dévoué à la Chine[4].
Al-H̠ansā’, poétesse arabe spécialiste de l’élégie.
Notes et références
↑ a et bEduard von Muralt, Essai de chronographie byzantine : Pour servir à l'examen des annales du bas-empire et particulièrement des chronographes slavons de 395 à 1057, St. Petersbourg, Eggers, (lire en ligne)
↑André de Bellecombe, Histoire universelle, Turne, (lire en ligne)
↑Vadim Mikhaĭlovich Masson, History of Civilizations of Central Asia : The crossroads of civilizations : A.D. 250 to 750, vol. 3, UNESCO, , 569 p. (ISBN978-92-3-103211-0, présentation en ligne)
↑René Grousset (1885-1952), « Histoire de la Chine » [PDF], Club des Libraires de France, première édition : 1942
↑Alexandre Huguenin, Histoire du royaume mérovingien d'Austrasie, Durand, (lire en ligne)
↑Jacques Thiry, Le Sahara libyen dans l'Afrique du nord médiévale, Louvain, Peeters Publishers, , 604 p. (ISBN90-6831-739-3, lire en ligne)