Ancien stagiaire de l'École nationale d'administration à la préfecture du Tarn[4], il devient gouverneur-président du district de Tunis[3] en 1978, et chargé de mission auprès du Premier ministère pour la réforme administrative deux ans plus tard. Nommé PDG de la Société hôtelière et touristique de Tunisie en 1981, il devient directeur général des collectivités locales au ministère de l'Intérieur en 1983 puis gouverneur-président du district de Tunis pour la seconde fois[3] en 1986. Nommé directeur général du protocole à la présidence de la République[3] en 1988, il est chargé de mission auprès du ministère de l'Intérieur l'année suivante tout en étant chargé de conférence à l'ENA de 1989 à 1992. Envoyé en 1992 comme ambassadeur au Yémen, il revient au pays en 1995 pour occuper le poste de secrétaire permanent du Rassemblement constitutionnel démocratique (parti au pouvoir) avant de repartir comme ambassadeur au Brésil[3] en 1997.
En 2000, il est nommé par décret comme maire de Tunis et reconduit à son poste après les élections municipales de mai 2005. Lors de cette période, il devient secrétaire général de l'Association internationale des maires francophones[5]. Lors du Congrès du Défi du RCD, qui s'est déroulé à Tunis du 30 juillet au , il devient membre du comité central de ce parti. Le , il est limogé et remplacé à la mairie de Tunis par Mohamed Béji Ben Mami, alors membre du Conseil municipal de la ville[6]. L'agence de presseTunis Afrique Presse ne précise pas les raisons du limogeage, mais la presse privée croit savoir que celui-ci fait suite à son refus de communiquer avec des journalistes de l'émission télévisée El Hak Maâk de la chaîne Tunisie 7, enquêtant alors sur un litige opposant un Tunisois aux services municipaux de la ville[7]. Le de la même année, il est accrédité comme ambassadeur de Tunisie aux Pays-Bas, fonction qu'il quitte après la révolution de 2011.
Chercheur associé au Centre de recherches et d'études administratives de Tunis, il est le coauteur d'un ouvrage collectif intitulé L'administration régionale et locale ; il est aussi l'auteur d'une étude sur l'évolution de l'administration locale entre 1881 et 1992.
Décorations
Il a reçu diverses décorations au cours de sa carrière dont les suivantes :
La Transition immobile : chronique d'un échec, Tunis, Maison du Livre, (ISBN978-9938872699)[16].
Références
↑(en) Arnold H. Green, The Tunisian ulama, 1873-1915 : social structure and response to ideological currents, Leyde, Brill Archive, , 324 p. (ISBN978-9004056879, lire en ligne), p. 272.
↑Patrick Cabanel (dir.), Une France en Méditerranée : écoles, langue et culture françaises. XIXe – XXe siècles, Paris, Créaphis, , 443 p. (ISBN978-2913610835), p. 200.