L’abbaye Saint-Jean-Baptiste est fondée à Valenciennes en 662 selon les règles de l'ordre de Saint-Augustin. Elle était située à proximité de l'actuelle place d'Armes aux angles des rues des Récollets, de Saint-Jean et de la Vieille poissonnerie.
Historique
Pépin le Bref, roi de France, y met en place en 759 des chanoines séculiers en remplacement des religieuses bénédictines qui étaient présentes depuis 680[1].
En , après la libération de la ville, l'abbaye est provisoirement transformée en prison pour les émigrés, et tous ceux qui s'étaient réfugiés dans la ville pendant le siège, tous les fonctionnaires et magistrats qui avaient accepté des emplois pendant l'occupation[3].
En l'abbaye sert de prison à des Ursulines qui étaient parties pour Mons, les juges populaires demandèrent si Citoyenne, tu as immigré, leur départ fut considéré comme crime et une condamnation à mort prononcée et exécutée dans la journée sur l'échafaud situé en Place d'Armes[4]. Onze Ursulines furent ainsi guillotinées.
Simon Marmion (1425-1489) peintre dont de nombreux tableaux furent détruits en 1519 lors de l'incendie de l'abbatiale[8].
Notes et références
↑Charles Richard (O.P.), Giraud (O.P.), Dictionnaire universel, dogmatique, canonique, historique, géographique et chronologique des sciences ecclésiastiques:, Charles-Antoine Jombert, Paris, 1765 Lire en ligne
↑Charles A. de Louen, Histoire de l'abbaye royale de Saint-Jean de Vignes, 1710 Lire en ligne
↑Hugues Du Tems, Le clergé de France, ou tableau historique et chronologique des archevêques, évêques, abbés, abbesses et chefs des chapitres principaux du royaume, depuis la fondation des églises jusqu'à nos jours, par M. l'abbé Hugues Du Tems, Brunet, 1775 Lire en ligne
↑Adrien Baillet, Les vies des Saints et histoire des festes et des mysteres de l'Église, 1710 Lire en ligne
↑Revue universelle des artes, Volume 11, 1860 Lire en ligne
Annexes
Bibliographie
Louis Le Merchier, Abbrégé de la naissance et progrez de la maison et abbaye de S. Jan en Vallencienne, Imprimerie de la Veuve M. Wyon, 1635 Lire en ligne