Il est utilisé entre autres pour l'imagerie des vaisseaux sanguins — angiographie pour visualiser une vascularisation anormale (ex. : sténose) — et des tissus — perméabilité de la barrière hémato-encéphalique (ex. : lésionintracrânienne) — en particulier en IRM cérébrale et de la colonne vertébrale chez les patients adultes et pédiatriques (plus de 2 ans)[3]. Il est administré par voie intraveineuse en bolus, manuellement ou par injection assistée[1].
Effets indésirables
Il est retenu dans le cerveau à un niveau détectable dès une injection de dose standard (0,1 mmol/kg)[4], en moindre quantité que d'autres GBCAs. Des études in vitro l'ont trouvées significativement moins neurotoxique que les agents linéaires testés[5].
Dans une étude datant de 2020, Clariscan était retenu davantage dans le cerveau, cervelet, rein et foie de rats que ceux injectés Dotarem, et n'était donc pas bioéquivalent[6].
Un cas de fibrose néphrogénique systémique (ou fibrose induite par le gadolinium) a été reporté chez une personne insuffisante rénale chronique de stade 3[7].
Disponibilité
Dotarem est introduit par Guerbet en 1989[8], et approuvé dans ~ 70 pays en 2013[9],[10]
GE Healthcare lance un générique sous le nom de Clariscan en Europe en 2017[11], à la suite de la suspension de son autre GBCA (et des autres agents linéaires) Omniscan par l'AEM[12].
↑(en) A. Luana Stanescu, Dennis W. Shaw, Nozomu Murata et Kiyoko Murata, « Brain tissue gadolinium retention in pediatric patients after contrast-enhanced magnetic resonance exams: pathological confirmation », Pediatric Radiology, vol. 50, no 3, , p. 388–396 (ISSN1432-1998, PMID31989188, DOI10.1007/s00247-019-04535-w, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Danielle V. Bower, Johannes K. Richter, Hendrik von Tengg-Kobligk et Johannes T. Heverhagen, « Gadolinium-Based MRI Contrast Agents Induce Mitochondrial Toxicity and Cell Death in Human Neurons, and Toxicity Increases With Reduced Kinetic Stability of the Agent », Investigative Radiology, vol. 54, no 8, , p. 453–463 (ISSN1536-0210, PMID31265439, DOI10.1097/RLI.0000000000000567, lire en ligne, consulté le )
↑Simona Bussi, Alessandra Coppo, Roberto Celeste, Antonello Fanizzi, Alberto Fringuello Mingo, Andrea Ferraris, Catherine Botteron, Miles A. Kirchin, Fabio Tedoldi et Federico Maisano, « Macrocyclic MR contrast agents: evaluation of multiple-organ gadolinium retention in healthy rats », Insights into Imaging, vol. 11, (ISSN1869-4101, PMID32020385, PMCID7000570, DOI10.1186/s13244-019-0824-5, lire en ligne)
↑(en) Yu Jeong Lim, Jisun Bang, Youngsun Ko et Hyun-Min Seo, « Late Onset Nephrogenic Systemic Fibrosis in a Patient with Stage 3 Chronic Kidney Disease: a Case Report », Journal of Korean Medical Science, vol. 35, no 35, (ISSN1598-6357, PMID32893521, PMCIDPMC7476800, DOI10.3346/jkms.2020.35.e293, lire en ligne, consulté le )