Étrangement, la ville porte le même nom qu'un volcan, l'Adoua, qui est pourtant situé à plusieurs centaines de kilomètres au sud, dans la région Afar.
Histoire
Au milieu du XIXe siècle, Adoua, capitale du Tigré avec une population de 10 000 habitants, est réputée être la plus commerçante de l'Abyssinie, sa toile de coton étant considérée comme monnaie courante dans toute la région[1].
Adoua a été le théâtre de la bataille d'Adoua qui, le , mit fin à la première tentative d'invasion et de colonisation de l’Abyssinie par l'Italie (1895-1896). Les troupes abyssines, sous le commandement du négus Ménélik II, y infligèrent une sévère défaite à l’armée italienne aux ordres du général Oreste Baratieri. La débâcle d’Adoua provoqua la fin politique de Francesco Crispi, le chef du gouvernement, et obligea de fait l'Italie à renoncer à ses ambitions coloniales éthiopiennes pendant plusieurs années.
Le , sans aucune déclaration de guerre préalable, l'aviation du régime mussolinien bombarde la ville.