Les sentiments, sensations et émotions qu’un sujet peut éprouver ainsi que les variations de son humeur sont l’effet d’une confrontation de l’environnement perçu à l’expérience[réf. nécessaire]. On découvre ou comprend mieux aujourd'hui le rôle des affects dans la pensée et le jugement [réf. souhaitée], ainsi que dans la motivation ou la volonté[réf. souhaitée].
l'atrabile : venant de la rate (caractère mélancolique).
En psychanalyse
En psychanalyse, l’affect est caractéristique de la conscience : le psychique inconscient est sans affect. Cette idée est corollaire d’une pensée économique du psychisme ; celui-ci est le lieu de la pulsion, qui est facteur quantitatif (bien que l’on puisse considérer différentes sortes de pulsions).
Si l’inconscient ne connaît pas d’émotion mais une poussée plus ou moins forte, caractérisée de plus par son but, l’affect demeure bien une notion psychanalytique, Sigmund Freud pensant l’étude de la conscience comme nécessaire à toute psychologie. En psychanalyse, l’affect est une propriété du conscient ; il se manifeste comme une traduction en des termes qualitatifs d’une force pulsionnelle à l’origine purement quantitative.