Les aires protégées tombant sous la supervision du Département de la conservation des forêts incluent les forêts définies dans le « National Heritage Wilderness Area Act » de 1988, les réserves forestières et les forêts gérées durablement[2]. Inscrite à la liste du patrimoine mondial, la réserve forestière de Sinharâja est un exemple de « forêt de l'héritage national ». 32 forêts sont classées en tant que forêt de conservation dont Knuckles Mountain Range.
Les réserves naturelles, parc nationaux, corridors forestiers et sanctuaires reconnus par le « Flora and Fauna Protection Ordinance » sont gérées par le Département de la conservation de la vie sauvage.
Des 55 espèces de Diptérocarpes du Sri Lanka (« Hora » en Cingalais), 54 ne peuvent être trouvées qu'ici dans le monde. La diversité des amphibiens du Sri Lanka commence seulement à être appréhendée, le pays pourrait accueillir près de 140 espèces d'amphibiens.[réf. nécessaire] Plus de 50 espèces de crabes d'eau douce peuplent le Sri Lanka.
Entre 1990 et 2000, le Sri Lanka perdait en moyenne 26 800 ha de forêt par an[4], soit une moyenne de 1,14 % de la superficie du pays par an. Entre 2000 et 2005 ce taux s'est accru à 1,43 % par an.
Effort de conservation
92 « aires clés de biodiversité » (en anglais Key Biodiversity Areas ou KBA) ont été identifiées grâce à un procédé coordonné par le « Wildlife Heritage Trust » du Sri Lanka et l'université de Peradeniya[5]. Plusieurs autres données et publications ont également été intégrées dans l'analyse, notamment les informations recueillies sur les Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) collectées par le Field Ornithology Group of Sri Lanka. Presque toutes ces KBA sont situées dans la zone humide au sud ouest du pays. Ces zones sont considérées comme irremplaçables car chaque site contient des espèces endémiques que l'on ne trouve nulle part ailleurs, et certaines accueillent plus de 100 espèces menacées de disparition.
La flore et la faune du Sri Lanka sont largement sous-étudiées. Par exemple, le Petit-duc de Sérendip n'a été décrit, ainsi que neuf autres espèces endémiques de l'île qu'en 2004[5]. Le nombre d'espèces endémiques semble donc être largement sous-estimé.
Les catégories d'aires protégées
Réserves forestières et réserves proposées
Un nombre de réserves forestières et de réserves proposées sont gérées par le Département de la conservation forestière. Ces aires sont des écosystèmes riches en biodiversité[6]. Parmi cette catégorie d'aires protégées on peut citer[2] :
Bambarabotuwa
Beraliya proposed reserve
Dellawa proposed reserve
Delwala
Gilimale-Erathna
Kalugala
Kekunandura
Kombala-Kottawa
Malambure
Morapitiya Runakanda
Mulatiyana
Nahitimukalana proposed reserve
Oliyagankele
Rammala Kanda
Viharakele
Yagirala
Aires protégées nationales
En fonction de leurs objectifs, les aires protégées nationales sont classés en six catégories principales[7]. Les quatre premières catégories couvrent l'ensemble des régions et écozones du Sri Lanka. Les catégories 5, 6 et 7 ont été rajoutées en 1993 par amendement du « Flora and Fauna Protection Ordinance », bien qu'il n'y ait jusqu'ici aucune région classée dans ces catégories.[réf. souhaitée][Quand ?]
Les activités humaines sont restreintes dans les réserves strictes. Ces zones sont protégées comme des systèmes naturels purs. Les recherches sont autorisées sous la supervision du Département de la conservation de la vie sauvage et avec l'approbation préalable du directeur[6].
Les parcs nationaux sont des zones ouvertes au public pour découvrir et étudier la vie sauvage sri lankaise. Néanmoins des règles nécessaires à la protection de la vie sauvage et des habitats sont mises en place.
L'observation et l'étude de la vie sauvage dans ces zones est restreinte. Néanmoins, comme pour les réserves naturelles strictes, les recherches scientifiques sont encouragées sous la supervision du Département de la conservation de la vie sauvage. Cette catégorie d'aire protégée diffère des réserves naturelles strictes en n'interdisant pas les activités humaines traditionnelles.
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Les sanctuaires assurent la protection de la vie sauvage sur des terrains privés en dehors de l'action gouvernementale. Dans les sanctuaires la protection des habitats naturels n'interdit pas la pratique des activités humaines. Une autorisation d'entrée n'est pas nécessaire dans ces zones.
En plus de ces réserves de biosphère internationales, des réserves nationales de biosphère ont été désignées, dont 33 sont administrées par le Département de conservation de la forêt et quatre autres par le Département de la conservation de la vie sauvage[9].
La convention de Ramsar est entrée en vigueur au Sri Lanka le 15octobre1990. En janvier 2020, le pays compte 6 sites Ramsar, couvrant une superficie de 1 981,72 km2.
En 2022, le Sri Lanka possède 127 zones importantes pour la conservation des oiseaux, couvrant une surface de 15 414 627 ha. Il a été inventorié dans le pays 438 espèces d'oiseaux, dont 28 menacées[10].