Albert HollensteinAlbert Hollenstein, né le à Lucerne (Suisse) et mort en 1974 à Vernazza (Italie), est un graphiste et typographe suisse. BiographieAu début des années 1950, après ses études, Albert Hollenstein se rend à Paris. Il fait partie des typographes Suisses qui, dès 1945, sont nombreux à partir travailler dans la capitale française (notamment Adrian Frutiger, Peter Knapp, Jean Widmer)[1]. Le studio HollensteinEn 1957, Hollenstein crée son studio d'art graphique, qui comptera jusqu'à 100 employés[2].
— Albert Hollenstein, Un entretien avec Albert Hollenstein[3]. Au début des années 1960, Hollenstein est représentant de la fonderie Haas[2]. Il est donc l'un des principaux fournisseurs de la police Helvetica à Paris. De 1958 à 66, il collabore avec Albert Boton, dessinateur de caractères, qui réalisera des fontes telles que Brasilia (en 1958, premier caractère de la collection Hollenstein) ou ITC Eras[4]. Parmi les autres employés du studio figure Hans-Rudolf Lutz, responsable du groupe "expression typographique" de 1964 à 1966[5]. Programme éducatif: le cours 19Au début des années 1960, Hollenstein met en place le cours 19, un cours du soir qui offre un enseignement en graphisme et typographie. Son objectif est de contribuer à l'évolution de la profession, en amenant davantage de discipline et de précision au processus créatif[2]. Le programme de l'année 1964-1965 comporte des cours dédiés à la création typographique (par Albert Hollenstein), la lettre (par Albert Botton), la photographie (par Sonja Knapp), l'image de marque et l'annonce[2]. Un livre édité en 1966 par Jacques Roch et Hans-Rudolf Lutz rassemble des exercices d'élèves de ces cours. Selon Constance Delamadeleine, sa forme présente de fortes ressemblances avec le Manuel de création graphique d'Armin Hofmann, paru en 1965. En , Albert Hollenstein décède prématurément, victime d'un accident[6]. En 1995, une exposition en hommage à l'œuvre du graphiste-typographe est présentée à l'École Estienne à Paris. Elle sera reprise par le Musée de l'imprimerie de Lyon[7]. Notes et références
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