Il est le fils du comptable Sergio Secco, ex-dirigeant juventino et bras droit de Giampiero Boniperti durant sa présidence du club. Il entre dans le staff de la Juventus en 1999, au départ comme attaché de presse, avant de commencer à partir de 2000-2001 à travailler comme directeur sportif, nommé officiellement après le scandale du Calciopoli le [1].
Ses premières grosses opérations du mercato ne sont au départ pas très bien accueillies par les supporters bianconeri, comme par exemple la vente de Zlatan Ibrahimović pour "seulement" 24 millions d'euros à l'Inter (rivale historique de la Juventus), ou encore la vente d'Adrian Mutu à la Fiorentina (autre rivale du club). La saison suivante (2007-08) est également décevante pour la Juve, à peine sortie de Serie B, avec des déceptions sur le marché des transferts comme Tiago (acheté 13 millions d'euros à Lyon ou encore Domenico Criscito racheté au Genoa pour 7,5 millions d'euros).
En décembre2007, il est accusé d'entretenir des rapports professionnels avec Luciano Moggi, interdit depuis peu d'exercer toute profession en rapport avec le football pendant 5 ans[2]. Il est alors écouté par le procureur fédéral pour cette affaire[3],[4], classée finalement sans suite.
Le , il est interdit d'exercer pendant un mois pour avoir traiter la cession de Criscito au Genoa avec le président génois Enrico Preziosi, lui-même interdit d'exercer par la justice sportive[5].
En mai2009, il fait signer un contrat d'un an et demi au talentueux milieu de terrain brésilien Diego, acheté au Werder de Brême pour 24,5 millions d'euros. Le , il achète le milieu brésilien de la FiorentinaFelipe Melo pour 25 millions d'euros[6].
Le après une saison décevante, Secco, contesté par les tifosi qui désapprouvèrent ses choix sur le marché des transferts, démissionne de son poste après 15 ans de bons et loyaux services pour la société bianconera[7].
Notes et références
↑(it) « Juventus: Secco è il nuovo d.s. », La Gazetta dello Sport, gazzetta.it, (lire en ligne, consulté le )