Alix Hava est née à Marseille et étudie la musique et le dessin au Conservatoire de Toulouse[6]. Elle est très douée dans les deux matières. Elle choisit finalement de faire son métier dans le dessin et part à Paris.
Elle y est élève du peintre Maurice Denis, qu'elle assiste dans la décoration de la coupole du théâtre des Champs-Élysées (à Paris). En 1920, elle épouse le professeur de lettres Paul de Fautereau-Vassel et l'accompagne à Shanghai, puis à Hanoï[7]. En 1925-1926, elle enseigne le dessin au lycée français de Hanoï[8].
Le couple revient en France, où il vit de 1926 à 1928, et a un fils.
En plus de la laque[13], elle est aussi très intéressée par d'autres techniques artistiques d'Asie telles que la peinture sur soie[14] mais également l'encre noire, la tempera, l'aquarelle, l'eau-forte ainsi que le fusain[15].
Après la Seconde Guerre mondiale, elle expose en 1950 à la Galerie de l'agence de la France d'outremer une série de laques qui souligne la reconnaissance de son expertise dans ce domaine[16].
Une exposition de ses œuvres se tient en 2012 à Baltimore à l'université Johns-Hopkins. Elle y est décrite comme « une participante influente à la promotion du modernisme parisien durant l'entre-deux-guerres[19]. » Cette exposition présente son développement artistique sur presque quatre décennies, depuis ses premières œuvres influencées par Maurice Denis jusqu'à son adoption d'éléments asiatiques et modernistes dans ses paysages de maturité. Le catalogue de l'exposition[20] souligne l'influence de Paul Gauguin et des nabis sur son œuvre, ainsi que ses talents de « fine coloriste »[21].
Baltimore, musée Evergreen de l'université Johns-Hopkins, du au 30 septembre 2012 Alix Aymé, une femme artiste dans l'Indochine des années 1920-1940.
Elle fait partie des artistes présentées dans le cadre de l'exposition Artistes voyageuses, l'appel des lointains – 1880-1944 au palais Lumière d'Évian puis au musée de Pont-Aven en 2023[23].
Alix Aymé publie plusieurs articles sur l'art de la laque dans les revues L'illustration, Tropique, En parcourant l'Indochine[25].
Alix Aymé : une artiste peintre en Indochine, 1920-1945, Lacombe Pascal, ed. Somogy[26].
Bibliographie
Pascal Lacombe et Guy Ferrer, Alix Aymé : une artiste peintre en Indochine, 1920-1945, Paris, Somogy Editions D'Art, , 119 p. (ISBN978-2-7572-0484-9).
Du fleuve Rouge au Mékong : visions du Viêt Nam. Exposition, Paris, Musée Cernuschi, du au , Paris-Musées, Findakly, musée Cernuschi, 2012.
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Alix Aymé » (voir la liste des auteurs).
Notes
↑« Surnommé « Nimbus » par son état-major, Mordant ne s'entendait guère avec Decoux. Le gouverneur le garde en Indochine et désigne à son poste le général Aymé, chef de la division du Tonkin. Personnalité brillante et impulsive, Aymé était d'ailleurs le principal collaborateur de Mordant à la tête de la résistance. »[10]
↑Corinne De Menonville, Alix Aymé : une artiste peintre en Indochine, 1920-1945, Paris, Somogy Editions d'Art, , 119 p. (ISBN978-2-7572-0484-9, lire en ligne).
↑Cf. 19thcenturypaintings avec la reproduction d'une peinture d'Alix Aymé (Étude de fleurs).
↑Caroline Legrand, « Alix Aymé, une femme artiste au Vietnam », La Gazette Drouot, , reproduction de l'œuvre La Baie d'Along (en ligne).
↑ a et b(en) Alix Aymé. Fletcher/Copenhaver Fine Art. Consulté le .
↑Figuration féminine, Alix Aymé (1894-1989), avec reproduction de plusieurs œuvres dont Souvenir d'Indochine (1930), L'Annonciation, Portrait d'une femme assise dans une robe rouge et blanche sur figurationfeminine.blogspot.com.