Amadou Gon Coulibaly
Amadou Gon Coulibaly, né le à Abidjan et mort le dans la même ville, est un homme d'État ivoirien. Il fut Premier ministre du jusqu'à sa mort. Membre du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), puis du Rassemblement des républicains (RDR), il exerce les fonctions de maire de Korhogo à partir de 2001 et de ministre d' à , puis à partir de . Il meurt des suites d’un arrêt cardiorespiratoire, alors qu'il était le candidat désigné du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à l’élection présidentielle d'. BiographieFils de Gon Coulibaly, député sous la présidence de Félix Houphouët-Boigny, Amadou Gon Coulibaly est issu d'une famille sénoufo très impliquée dans la politique du pays. Son arrière-grand-père, Péléforo Gon Coulibaly, était en effet, le chef suprême des Sénoufos et un proche du premier président du pays, Félix Houphouët-Boigny[1]. Amadou Gon Coulibaly est né le à Abidjan[2]. Après avoir étudié au lycée moderne de Dabou (sud-ouest de la Côte d'Ivoire)[3] puis en prépa au lycée Jean-Baptiste-Say de Paris, il obtient un diplôme d'ingénieur à l'École spéciale des travaux publics de Paris (ESTP) en 1982 et du Centre des hautes études de la construction de Paris en 1983. Amadou Gon Coulibaly commence sa carrière en tant qu'ingénieur de la direction et contrôle des grands travaux (DCGT) en 1983 (devenu Bureau national d'étude technique et de développement, BNETD). Il y est recruté par Antoine Cesareo[4]. Durant cette période, il rencontre Alassane Ouattara. En 1990, alors que ce dernier devient Premier ministre, il intègre son cabinet. Il tient depuis cette période une relation privilégiée avec l'actuel président de la République[5]. Au sein du cabinet, il est conseiller technique du président et est chargé des programmes d'ajustement sectoriel, des entreprises publiques et des projets d'investissements publics dont le gisement gazier de Foxtrot. À la fin du gouvernement de Ouattara en 1993, il revient à la DCGT en tant que directeur adjoint[3]. Il est transplanté du cœur en 2012[6]. Le , il est nommé Premier ministre par le président de la République, Alassane Ouattara[7]. Après avoir renoncé à briguer un troisième quinquennat, Alassane Ouattara le désigne, en , candidat du RHDP à l’élection présidentielle de 2020[8]. Il tente alors de convaincre le président Ouattara de permettre le retour au pays de Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale, avant la présidentielle, mais le chef de l'État refuse une telle possibilité[9]. En mai 2020, Coulibaly est évacué vers la France pour suivre des examens médicaux, en particulier une coronarographie et se faire poser un stent. Il est ensuite opéré une seconde fois en juin[10]. Hamed Bakayoko assure l'intérim[11]. Son absence est initialement estimée à plusieurs semaines mais se prolonge jusqu'à son retour dans le pays, le 2 juillet[12],[13]. Six jours plus tard, le , il meurt à la suite d’un malaise cardiaque survenu pendant le Conseil des ministres[14]. Bakayoko assure de nouveau l'intérim[15]. Il est inhumé le 17 juillet à Korhogo, en présence du président Ouattara[16]. Détail des mandats et fonctionsAu gouvernement
À l’Assemblée nationaleAu Rassemblement des républicains
Notes et référencesNotes
Références
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