Amparo López Jean , née à Culleredo , en Galice , le 30 octobre 1885 et morte le 12 novembre 1942 à Montauban , est une militante féministe républicaine espagnole , exilée en France.
Biographie
Originaire de Culleredo [ 1] , à la périphérie de La Corogne , elle parle galicien dans sa famille.
Elle emménage avec sa mère à La Corogne et y poursuit ses études. Elle est la première bachelière de La Corogne[ 2] .
Elle étudie également le chant et piano, avec le musicien José Baldomir, et la peinture avec Maximal Ramos[ 3] .
Elle vit - sans se marier, ce qui est un scandale à l'époque - avec l'écrivain, journaliste et homme politique républicain César Alvajar .
Le couple a plusieurs enfants, dont l'écrivaine Amparo .
Entre 1933 et 1936, elle a un grand rôle dans le mouvement féministe, et rejoint en 1935 le Parti Galleguiste [ 4] .
Avec la victoire du Front Populaire , en 1936, son époux est nommé gouverneur civil . La famille déménage alors à Soria [ 5] .
Le 18 juillet 1936 , lors du soulèvement militaire de Franco , la famille emménage à Madrid, puis à Valence . Amparo est professeure dans un collège de Manises . Ses amis Alfonso Castelao et Arturo Cuadrado sont les témoins du mariage de sa fille.
La famille s'installe ensuite à Barcelone , en zone républicaine. Amparo travaille avec les comités d'aide aux soldats galiciens au front et à l'accueil des enfants réfugiés.
Après la fin de la Guerre , lorsque toute l'Espagne est occupée par les nationalistes , Amparo et son époux réussissent à s'exiler en France lors de la Retirada .
Ils sont séparés au camp de concentration d'Argelès-sur-Mer d'où il réussissent à s'évader et rejoindre le Calvados , à Vimoutiers [ 6] , dans le département de l'Orne , où ils travaillent anonymement dans une usine d'essuie-mains[ 3] .
Lorsque les nazis arrivent en Normandie , Amparo et sa famille doivent fuir et gagnent Vichy , puis enfin la ville de Montauban , alors en zone libre .
Elle décède à Montauban le 12 novembre 1942 [ 7] .
Postérité
Notes et références
↑ « Tertulia histórica sobre Amparo López Jean | Concello de Culleredo », sur www.culleredo.es (consulté le 5 octobre 2022 )
↑ «Mi padre llamaba a Franco “el Mamalón”. Mi madre era fantástica, todo el gallego que sé lo aprendí de ella. Fue la primera mujer bachiller de La Coruña» , entrevista de Isabel Bugallal a María Teresa Alvajar López en el diario La Opinión (La Coruña) del 16 de abril de 2009. Muestra una fotografía de Teresa Alvajar. Consultado el 5 de julio de 2013.
↑ a et b « Rita Amparo López Jeán | Álbum de mulleres | culturagalega.org », sur culturagalega.gal (consulté le 6 octobre 2022 )
↑ (en) « TerraETempo.com is for sale », sur HugeDomains (consulté le 5 octobre 2022 )
↑ «O Premio da Galiza Mártir lembra as vítimas e os resistentes da barbarie franquista» , artículo en el diario Galicia Hoxe del 18 de agosto de 2008. Consultado el 5 de julio de 2013.
↑ (gl) administrador , « Rita Amparo López Jean », sur AC Alexandre Bóveda , 20 août 2019 (consulté le 6 octobre 2022 )
↑ «María Teresa Alvajar, de 87 años, cantó en María Pita los versos que en 1936 le costaron un mes de calabozo» , artículo de E. Silveira y R. García en el diario La Voz de Galicia del 15 de abril de 2009. Consultado el 5 de julio de 2013.
↑ (es) « Amparo López Jean - Callejero de Culleredo - Callejero.net », sur culleredo.callejero.net
↑ (es) « Una senda peatonal de casi dos kilómetros enlazará la antigua iglesia de Tarrío con la N-550 en Alvedro », sur El Ideal Gallego
Liens externes