AnasAnas
Canard colvert mâle et femelle (Anas platyrhynchos)
Le genre Anas compte une soixantaine d'espèces d'oiseaux aquatiques appelés canards et sarcelles. Ce genre est probablement paraphylétique. Ces espèces disposent d'une barre de couleur iridescente sur la partie extérieure de leurs ailes. Cette barre, appelée miroir, est un bon moyen d'identification. Situation des populationsPlusieurs espèces de ce genre sont éteintes comme Anas theodori, Anas marecula et Anas oustaleti. En 2008, deux espèces sont considérées par l'UICN comme en danger critique : Anas laysanensis et Anas nesiotis ; plusieurs comme en danger : Anas bernieri, Anas chlorotis, Anas wyvilliana et Anas melleri ; ou vulnérables : Anas aucklandica, Anas eatoni, Anas formosa et Anas luzonica[1] SystématiqueLa phylogénie de ce genre est l'une des plus confuse parmi les oiseaux. La compréhension de la phylogénie du groupe est rendue difficile du fait de la radiation évolutive au pléistocène tardif, ce qui est récent, et la dissémination importante de ce groupe. En outre l'hybridation joue encore probablement un rôle majeur pour ces espèces dans leur évolution, les hybrides fertiles n'étant pas rares[2] comme c'est le cas pour Anas oustaleti, probablement une forme hybride aujourd'hui disparue. Les relations entre ces espèces sont difficiles à déterminer et les données basées sur les séquences ADN mitochondrial sont sujettes à caution[3] par ailleurs les séquences d'ADN nucléaire évoluent trop lentement pour permettre de résoudre la phylogénie. Les études phylogénétiques suggèrent que ce groupe devrait être éclaté en plusieurs genres Mareca, Spatula, Punanetta et Querquedula. On remarque cependant que les espèces de l'hémisphère sud ont des dimorphismes sexuels moins marqués que celles de l'hémisphère nord. Tableau des espèces acceptées
Espèces fossilesPlusieurs fossiles d'Anas ont été décrits, leurs relations dans le genre étant souvent incertaines :
Une espèce nommée Moa-nalo semble être proche de ces espèces PhylogénieCladogramme basé sur l'analyse de Gonzalez et ses collègues publiée en 2009[5].
Répartition géographique
Notes et références
AnnexesLiens externes
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