médaille de 3e classe au Salon de 1884 médaille de 2e classe au Salon de 1886 médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1889 médaille de 1re classe au Salon de 1906 Officier de la Légion d'honneur en 1906
Signature de Brouillet dans son dossier de Légion d'honneur.
Brouillet est également l'auteur de La Violation du tombeau d'Urgel par les Dominicains[5], L'Exorcisme. Musiciens arabes chassant le djinn du corps d'un enfant (1884, musée des Beaux-Arts de Reims), Le Paysan blessé (Salon de 1886), L'Ambulance de la Comédie-Française en 1870 (1891), Le Vaccin du croup à l'hôpital Trousseau (1895), ainsi que des portraits de personnalités de l'époque, dont Joseph Babinski et Adolphe Carnot (1905)[6].
Influencé par son maître Jean-Léon Gérôme, Brouillet s’adonne à la peinture orientaliste, à la faveur de sa découverte du pays natal de son épouse, Emma Isaac, fille d’un riche commerçant juif constantinois, cousine de Ferdinand Isaac, dont il adoptera même la fille, Yvonne, née hors mariage en 1889 à Constantine, à la mort de sa mère, Marie-Louise Travers, le [7]. L’année suivante, en 1893, rentré en France avec sa fille adoptive, il élèvera Yvonne comme sa propre fille, la représentant dans 14 toiles[7]. Élève de la cantatrice Louise Grandjean, celle-ci sera engagée, le , à l’Opéra-Comique comme chanteuse lyrique, sous le nom de scène d’« Yvonne Florentz », et épousera le compositeur Joseph-Eugène Szyfer(nl), en 1913[8].
Brouillet s'est rendu deux fois en Grèce, d'abord en 1901 pour la réalisation d'une commande de l'État (Renan méditant sa prière sur l'Acropole) puis en 1903 pour réaliser le portrait de la reine Olga de Grèce, en 1901. En 1904, le magazine Femina l’a consacré comme le « peintre de la femme[9] ». En 1906, il est promu officier de la Légion d'honneur[10], en même temps qu'il reçoit la médaille d'or du Salon où il présente sa grande composition pour la Sorbonne Les Étudiants acclament Edgar Quinet et Edmond Michelet le lorsqu'ils reprennent possession de leur chaire.
Parti sur une route glacée pour porter secours à un convoi de réfugiés belges, le , il est frappé de congestion et meurt quelques heures plus tard. Ses obsèques ont eu lieu à Couhé Vérac.
↑ a et bGérard Aubisse, Les peintres des Charentes, du Poitou et de Vendée : XIXe – XXe siècles : dictionnaire et notices biographiques, Échiré, Gérard Aubisse, , 543 p. (ISBN978-2-95060-793-5, lire en ligne), p. 254.
↑Mireille Losco-Lena, « Une leçon clinique à la Salpêtrière, 1887 : trois conceptions de la mise en scène théâtrale », Lebenswelt. Aesthetics and philosophy of experience, no 3, , p. 93 (lire en ligne, consulté le ).
↑Jean-Louis Signoret, « Une leçon clinique à la Salpêtrière (1887) par André Brouillet », Revue Neurologique, no 139, , p. 687-701.
Philippe Bata, Michèle Friang et Jacques Saint-Just, André Brouillet (1857-1914) (catalogue de l'exposition au Musée Sainte-Croix de Poitiers du au et au Musée de l'Echevinage de Saintes du au ), Poitiers, Musées de la ville de Poitiers et de la société des antiquaires de l'Ouest, , 207 p. (ISBN2-903015-40-6).