En 1597 il est de retour dans sa ville d’Anvers pour y rester jusqu’à la fin de sa vie. Il se joint à un groupe d’écrivains et érudits jésuites dirigés par Charles Scribani. Ses contacts avec Paris, l’Espagne et Rome lui sont utiles dans ses rapports avec les humanistes des Pays-Bas, donc plusieurs sont en marge du catholicisme. Il se lie d’amitié avec Christophe Plantin, Abraham Ortel et Théodore Poelman. Mais - sa longue et abondante correspondance en fait foi - c’est avec Juste Lipse qu’il est particulièrement lié.
Ses œuvres et écrits relèvent de la philologie, de la numismatique comme de la littérature mais surtout de l’histoire de l’Antiquité classique et de l’Église. Outre une étude sur la vie des empereurs romains il publie un traité sur la composition latine de style cicéronien. Avec sa ‘liste de proverbes grecs’ il tente une synthèse de la sagesse de la Grèce antique. Il contribue également à la patrologie avec une nouvelle édition des lettres de Saint-Jérôme, incluant 600 lettres inédites, ainsi que de saint Isidore de Péluse. Ses traductions latines, souvent rapides, sont parfois critiquées par un éminent contemporain, Jacques Sirmond.
Il est à compter parmi ceux qui contribuèrent à la volumineuse ‘Hispania illustrata' et est l’auteur de la Hispaniae Bibliothecae, encyclopédie d’écrivains, d’ecclésiastiques, d’académies et de diverses généalogies des royaumes d’Espagne. Il traduisit également en espagnol les biographies de jésuites de la première génération /(François Borgia, Alphonse Salmeron, Diégo Lainez), composées par Pedro de Ribadeneyra.
Travailleur infatigable dont l’érudition était vaste Schott produisit énormément, ignorant souvent les critiques qui lui étaient faites. En humanistechrétien convaincu il estimait que le travail des lettres était une manière éminente de rendre gloire à Dieu.
Écrits
Andreas Schottus (auteur)
Hispaniae illustratae Scriptores vari, 3 vol., Francfort, 1603-1608.
De vita et moribus imperatorum romanorum, Anvers, 1579.
De instauranda Ciceronis imitatione, Tournai, 1610.
B.Hieronymi epistolarum selectarum libri tres, Tournai, 1610.
Origo gentis romanae[1], (Plantin, 1579) manuscrit qui faisait partie de la collection de l'humaniste Theodore Poelmann, imprimé avec De Viris illustribus Urbis Romae, De Caesaribus, De Vita et Mortis Imperatorum Romanorum[2]
De situ orbis spicelegio auctus de Pomponius Mela (Anvers 1582)
Tabulae rei nummariae Romanorum Graecorumque (1605)