Anne-Marie Vaillières naît en 1938 à Périgueux (Dordogne)[1], d'une mère institutrice et d'un père fonctionnaire à la préfecture de la Dordogne[2]. Elle épouse en 1960[2]Bernard Cocula (1936-2005)[3], professeur de littérature contemporaine à l'université Bordeaux-Montaigne (Bordeaux III), qu'elle connaît à Périgueux quand elle est au lycée[4].
Agrégée d'histoire, docteur ès lettres, elle enseigne au département d'histoire de l'université de Bordeaux III (actuellement université Bordeaux-Montaigne). Vice-présidente de l'université en 1984, elle devient en 1986[5] la directrice de l'unité de formation et de recherche (UFR) d'histoire[6]. Elle préside l'université Michel-de-Montaigne - Bordeaux-III de 1994 à 1999[1],[5],[7]. Par ailleurs, elle est présidente de la conférence des présidents d'universités d'Aquitaine, ainsi que des Rencontres d'archéologie et d'histoire en Périgord[1].
En qualité de vice-présidente du conseil régional d'Aquitaine de 2004 à 2015, elle est chargée de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la culture et de l'apprentissage[2]. Très impliquée régionalement, elle met son expertise au service du territoire. En 2015, à la demande d'Alain Rousset, le président de région, elle pilote une commission d'élus chargés de réfléchir sur le nom de la nouvelle région (Nouvelle-Aquitaine)[2]. Elle a contribué, en 2016 et en étroite collaboration avec le metteur en scène Éric Le Collen, au renouvellement de La Bataille de Castillon, le plus grand spectacle en Nouvelle-Aquitaine mettant en lecture de grands moments historiques[8].
Elle est élue présidente du Centre François-Mauriac de Malagar pour le mandat 2016-2020.
Réédition : La Dordogne des bateliers (préf. Pierre Goubert), Paris, Éditions Tallandier, , 523 p. (ISBN2-235-01013-X).
Réédition : Un fleuve et des hommes : gens de Dordogne ; suivi de Vies d'antan au bord des rivières (préf. Pierre Goubert), Bordeaux, Éditions Confluences, coll. « Poches Confluences : Histoire » (no 005), , 473 p. (ISBN978-2-35527-251-6).
Brantôme : honneur aux dames (photogr. François Ducasse), Memoring Éditions, coll. « Figures de Nouvelle-Aquitaine » (no 24), , 180 p. (ISBN9791093661384)
↑Dominique Picco, « Entretien avec Anne-Marie Cocula-Vallières », Genre & Histoire, no 22, (lire en ligne)
↑ a et bElsa Clavel et Bernard Lachaise, « Les femmes enseignantes à l'Université de Bordeaux au XXe siècle », Revue historique de Bordeaux et du département de la Gironde, no 15 « Numéro spécial : L'Aquitaine au féminin », , p. 146 (ISSN0242-6838, lire en ligne).
↑François Cadilhon, Bernard Lachaise et Jean-Michel Lebigre (postface Anne-Marie Cocula), Histoire d'une université bordelaise : Michel de Montaigne, faculté des arts, faculté des lettres, 1441-1999, Talence, Presses universitaires de Bordeaux, (ISBN2-86781-241-0 et 978-2-86781-241-5, OCLC468436861, SUDOC048421898), p. 141