Né vers 830, on ne sait où il se rend en 839 quand son père est déposé du comté de Poitiers. Peut-être suivit-il son père à Angoulême, auprès de son oncle Turpion. Émenon est ensuite nommé comte de Périgueux en 845, puis succède à son frère Turpion en 863[3]. La même année, le roi Charles le Chauve nomme Arnaud comme comte de Bordeaux[4]
La Translatio Reliquiarum Sanctæ Faustæ mentionne qu'en 864, Arnaud succède à son oncle Sanche Mitarra comme duc de Vasconie. Il combat les Vikings, mais meurt alors qu'il avait décidé de se retirer au monastère de Solignac, dans le Limousin[1].
↑Christian Settipani donne la date de 884 (Settipani 2004, p. 80, 81 et 129), sans justifier cette date, mais on peut imaginer qu'elle est justifiée par le fait qu'après Arnaud, il n'y a pas de comte connu avant 886. Mais cette date de 884 pose le problème de la succession du père d'Arnaud, Émenon († 866), comte de Périgueux et d'Angoulême : il est curieux qu'Arnaud n'ai pas revendiqué ces deux comtés. Cependant l'envie de se retirer dans un monastère est plus probable pour un quinquagénaire (ce qui est le cas en 884) que pour un trentenaire (ce qui est le cas en 864).
Édouard de Saint-Phalle, « Comtes de Troyes et de Poitiers au IXe siècle : histoire d’un double échec » dans Onomastique et Parenté dans l'Occident médiéval, Oxford, Linacre College, Unit for Prosopographical Research, coll. « Prosopographica et Genealogica / 3 », , 310 p. (ISBN1-900934-01-9), p. 154-170.