AIESEC est une organisation internationale à but non lucratif, apolitique, et indépendante, entièrement gérée par des étudiants et par des récents diplômés du supérieur. Elle est membre du comité permanent de l'UNESCO et serait la plus grande organisation estudiantine dans le monde[1],[2].
Depuis 2009, ses membres la définissent comme une « plateforme globale permettant aux jeunes d'explorer et de développer leur potentiel de leadership »[3],[4].
À l'origine, AIESEC signifiait « Association Internationale des Étudiants en Sciences Économiques et Commerciales » et elle accueillait uniquement les étudiants évoluant dans ces domaines. Depuis, l'association s'est ouverte à tous les cursus, mais le sigle est resté le même pour des raisons de branding.
Repères historiques et missions
AIESEC est fondée en 1948 en Europe afin de développer des relations amicales entre les pays membres[5],[6]. Ces membres fondateurs étaient respectivement issus de la Belgique, la France, le Danemark, la Finlande, la Norvège, la Suède et des Pays-Bas (qui accueillera plus tard le siège de l'organisation). Le quarantième anniversaire, en 1988, a donné lieu à un salon international du recrutement[7].
Le 9 novembre 1963, sous l'impulsion de l'Union Nationale des Étudiants en Droit, Gestion, Sciences Économiques et Politique (U.N.E.D.E.S.E.P.) les étudiants en sciences économiques de France obtiennent une représentation à l'A.I.E.S.E.C.[8]
En 2016, le réseau AIESEC compte 70 000 membres actifs dans 126 pays, répartis dans plus de 2 400 universités[4]. Elle compte 5 000 organisations partenaires et en 2016 son réseau alumni dépasse 1 000 000 personnes[4],[9]. Après Rotterdam, l'organisation décide d'implanter son siège international à Montréal , au Canada, en 2017[10].
En 2016, AIESEC compte, en France, 20 bureaux locaux, par AIESEC France. Elle est organisée sous forme d'une fédération d'associations loi de 1901 reconnue d’utilité publique[16] qui rassemble plus de 400 étudiants de douze universités et écoles de commerce et d’ingénieurs.
↑Alexandre Chouinard, Stagiaires sans frontières, (lire en ligne), « AIESEC », p. 25
↑Sheryl Bond et Jean-Pierre Lemasson, Un Nouveau Monde de connaissance : Les Universitis canadiennes et la mondialisation, IDRC, (lire en ligne), p. 154
↑« Etudiants sans frontières L'AIESEC gère des milliers d'échanges de stages internationaux. La France est le deuxième pays d'accueil », Le Monde, (lire en ligne)