Le soir du , un détachement de soldats en garnison dans le village de Tin-Akoff est attaqué par des djhadistes de l'État islamique dans le Grand Sahara, venus du Mali[3],[4]. De violents combats ont alors lieu[3]. L'armée de l'air burkinabè intervient et effectue plusieurs frappes aériennes pour tenter de repousser les assaillants[3]. Les militaires prennent la fuite et se replient sur Markoye[4]. Selon l'État islamique, les combats n'ont duré que quarante minutes[5].
Pertes
Des sources sécuritaires de l'AFP évoquent un bilan de 15 à 19 morts pour les militaires, sans compter plusieurs dizaines de disparus[1],[6]. RFI fait état de 30 blessés[3]. Libération indique pour sa part que selon des sources sécuritaires et humanitaires, le bilan pourrait s'établir jusqu'à une centaine de tués[2]. Dans son hebdomadaire Al Naba, publié le 16 mars, l'État islamique affirme pour sa part avoir tué plusieurs dizaines de soldats et de miliciens[5].