Béatrice Didier est professeur de littérature et directrice de collections dans l'édition. Docteur ès lettres (1965)[1], professeur émérite à l'École normale supérieure (anciennement Sèvres), dont elle a été la directrice adjointe par intérim et où elle dirige un séminaire sur les rapports entre la littérature et la musique.
Béatrice Didier s'est spécialisée dans la littérature française des XVIIIe et XIXe siècles (en particulier Senancour, Chateaubriand, Stendhal et George Sand), et dans les écrits à caractère autobiographique.
Elle a publié et dirigé de nombreux ouvrages, et contribue à la revue Europe. Aux Presses universitaires de France, Béatrice Didier dirige les collections « Écrivains », « Écriture » et « Écrit ».
L' imaginaire chez Sénancour, Honoré Champion , 2 volumes , Paris , 1966, 1348 pages .Réédition Slatkine, 2020.Thèse pour le doctorat es lettres.Ouvrage de référence devenu un classique.
Sade, Denoël, 1976
Un dialogue à distance : Gide et Du Bos, 1977
La Musique des Lumières : Diderot, l'Encyclopédie, Rousseau, PUF, 1985
La Voix de Marianne, essai sur Marivaux, José Corti, 1987
Le Siècle des Lumières, MA Éditions, 1987
La Littérature de la Révolution française, PUF, coll. « Que sais-je ? », no 2418, 1988
Histoire de la littérature française du XVIIIe siècle, Nathan, 1992 (ISBN978-2-09-190038-4)
Alphabet et raison. Le paradoxe des dictionnaires au XVIIIe siècle, PUF, « Écriture », 1996
Choderlos de Laclos, Les Liaisons Dangereuses: Pastiche et ironie, Editions du temps, 1998
George Sand écrivain : un grand fleuve d'Amérique, PUF, 1998