Bataille de Signal HillBataille de Signal-Hill
La bataille vue par une gravure française d'époque.
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Géolocalisation sur la carte : Terre-Neuve-et-Labrador
Géolocalisation sur la carte : Canada
La bataille de Signal Hill se déroula le à Signal Hill, colline surplombant Saint-Jean de Terre-Neuve. Elle constitue le dernier affrontement entre Français et Britanniques sur le théâtre nord américain de la guerre de Sept Ans. Les Britanniques, sous les ordres du lieutenant-colonel William Amherst, forcèrent les Français à livrer Saint-Jean qu'ils avaient saisi en juin de la même année lors d'une attaque surprise. Même si la bataille de Signal Hill reste modeste quant aux effectifs impliqués (500 soldats), elle décide toutefois de l'avenir de la présence française à Saint-Jean et en Terre-Neuve. Prélude : la prise de Saint-JeanLes Français tiennent en effet Saint-Jean depuis le , à la suite de la capitulation britannique obtenue par le comte d'Haussonville. Les semaines suivantes permettent à ce colonel français, sous les ordres du chevalier de Ternay, de consolider sa position à Terre-Neuve. Le dispositif militaire consiste en une poignée de postes avancés munis d'artillerie sur le pourtour de la colline du Signal (Signal Hill aujourd'hui). Mais le , Ternay et Haussonville ne peuvent s'opposer au débarquement ennemi, à Torbay, quelques kilomètres plus au nord. Pour gêner l'avance des Britanniques, ils envoient un détachement garder le sommet dénudé de Signal Hill. Cette colline contrôle en effet tous les environs. La batailleLe , au lever du jour, les Britanniques gravissent la colline tenue par les Français. La surprise est totale, l'engagement est bref mais meurtrier. Le commandant du détachement français, Guillaume Léonard de Bellecombe, est grièvement blessé. Du côté britannique, le commandant MacDonell a sa jambe fracassée par une balle. Les Français se replient sur le fort. ConséquenceÀ l'issue de la bataille, les Britanniques tiennent Signal Hill entre leurs mains. Forts de cette situation avantageuse, ils soumettront la garnison de Saint-Jean trois jours plus tard. Source et bibliographie
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