Docteur en histoire en 1987[1], il a été professeur à l’Institut d’études politiques de Lyon[2] et à l’Université Lumière Lyon II. Il a également dirigé le Centre d’histoire religieuse de cette même université nommé Centre André Latreille[3].
Il s'est intéressé à l'histoire de la Shoah et à la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Il fait ainsi partie entre 1989 et 1991 de la commission historique, présidée par René Rémond, sur Paul Touvier et l’Église catholique. Suite à cela, il rédige en 1999, sur demande du président de l’université Lyon II, un rapport historique sur le négationnisme dans les universités lyonnaises[4],[5],[6]. Il est plusieurs fois cité sur le site Pratique de l’histoire et dévoiements négationnistes (PHDN)[7] et fait partie des auteurs qui participent à la rédaction du Maitron[8].
Ses études et ses participations à des travaux collectifs ont également porté sur les institutions de jeunesse sous le régime de Vichy, sur le catholicisme lyonnais et sur la revue Esprit d'Emmanuel Mounier.
Publications
Une utopie combattante : l'École des cadres d'Uriage (1940-1942), Paris, Éditions Fayard, « Pour une histoire du XXe siècle », 1991 (ISBN2-213-02788-9)
Le génocide nazi et les négationnistes, Villeurbanne, Agir ensemble pour les droits de l'homme, 1991. À lire en ligne sur phdn.org
L'honneur et la conscience : catholiques français en Résistance, 1940-1944, Paris, Les Éditions de l'Atelier, 1998 (ISBN2-7082-3386-6)
↑Bernard Comte, Jean-Michel Rampon, Mémoire historique sur les ”affaires” de négationnisme dans les universités lyonnaises (1978-1999), réalisé à la demande de Bruno Gelas, président de
l’université Lumière Lyon 2, Lyon,
↑Henry Rousso, Commission sur le racisme et le négationnisme à l'université Jean-Moulin Lyon III : Rapport à Monsieur le Ministre de l'Education nationale, (lire en ligne)