Bernard Lortholary est normalien (L1957)[1], agrégé d'allemand et maître de conférences en littérature allemande à la Sorbonne[2]. Il se consacre à la traduction d'articles historiques et de romans contemporains. Il traduit des œuvres de l'allemand vers le français. Il est aussi éditeur de livres allemands aux éditions Gallimard.
Il a notamment traduit Le Parfum de Patrick Süskind (1949-), traduction pour laquelle il obtient en 1992 le Grand prix national de la traduction du ministère de la Culture, ainsi que Le Liseur de Bernhard Schlink (1944-) qui obtient en 1997 le prix Laure-Bataillon qui récompense la meilleure œuvre de fiction traduite durant l'année écoulée, prix attribué conjointement à l'écrivain étranger et à son traducteur en langue française[3]. Il traduit également Wolfgang Sofsky[4], ainsi que des œuvres de Bertolt Brecht (1898-1956) et de Franz Kafka (1883-1924)[5], en particulier Le château, avec une préface qui analyse l'œuvre[6].
Franz Kafka (trad. de l'allemand), Le château, Paris, Imprimerie nationale, coll. « La Salamandre », , 471 p. (ISBN2-7433-0038-8).
Tancred Dorst, Fernando Krapp m'a écrit cette lettre : Essai sur la vérité [« Ferdinando Krapp hat mir diesen Brief geschrieben »], L'Arche, , 74 p. (ISBN2-85181-468-0).
Bernhard Schlink (trad. de l'allemand par Bernard Lortholary), La petite fille [« Die Enkelin »], Gallimard, , 338 p. (ISBN978-2-07-299531-6)
Autres publications
« Les partis pris du traducteur », Revue d'esthétique, no 12, , p. 185-187.
Préfacier
Goethe (trad. de l'allemand par Jean Malaplate, préf. Bernard Lortholary, ill. Virginie Berthemet), Faust : I et II, Paris, Éditions Flammarion, coll. « GF », (1re éd. 1984), 572 p. (ISBN978-2-08-135868-3)..
↑Claude Le Manchec, Kafka, contre l'oubli, le récit : De l'interprétation à l'analyse littéraire, Fernelmont, EME, coll. « Proximités littératures », , 289 p. (ISBN978-2-8066-0215-2, présentation en ligne).